En Angleterre, l’histoire fait grand bruit. Alors qu’elle n’avait que 10 ans, une jeune fille, dont l’identité a été préservée, est tombée enceinte après avoir été violée par un adolescent de 14 ans, qu’elle avait rencontré en ligne. Bien que la toute jeune fille, aujourd'hui âgée de 11 ans, souhaite garder son bébé, un juge a estimé, le 11 octobre, qu'il était dans l'intérêt de la jeune mère de se faire avorter.
La fillette assure vouloir garder le bébé
Selon The Independent, la jeune fille aurait été violée en mai dernier. Et afin d’ajouter encore un peu plus au sordide de cette histoire, elle aurait été victime d’une nouvelle agression sexuelle, de la part d’un autre adolescent, au mois de juin. Lors de l’audience, la victime était enceinte de 14 semaines et 6 jours. Au moment du premier viol, qui se serait déroulé au domicile familial, les parents de la fillette étaient présents, ce qui forcément pose question sur leur capacité à élever et surtout protéger leur enfant. Lors de l’expertise psychologique, la fillette a assuré vouloir garder le bébé, une vision « très idéaliste et irréaliste » en a conclu l’expert. Quant aux déclarations de sa mère, elle semble là aussi quelque peu hors sol. Ella aurait ainsi déclaré que la grossesse avait permis à sa fille de« se sentir spéciale ».
L'un des motivations de la fillette : ne pas retourner à l'école
C’est donc fort heureusement que la justice anglaise a exigé que la jeune fille se fasse avorter. Outre l’immaturité logique de la fillette, ses parents ne semblaient clairement pas capables de prendre en charge leur petit-fils ou petite fille. D’autant que, comme l’ont relevé différents experts lors de l’audience, les risques que peuvent engendrer une grossesse et un accouchement sur un corps encore si frêle, sont réels. D’ailleurs, aucune étude n’existe sur des grossesses aussi jeunes.
Dans sa décision finale, qui a donc exigé qu’elle se fasse avorter, la juge a expliqué que l'une des principales motivations de la fillette de garder son bébé était...de ne pas avoir à retourner à l'école. Elle n'avait pas mis les pieds dans une salle de classe depuis février 2023...
Par ailleurs, le juge a demandé aux enquêteurs de prélever des tissus du placenta de la fillette pour les soumettre à des tests médico-légaux dans le cadre d'une enquête criminelle sur le viol présumé.
