Les enseignants ont peut-être du souci à se faire pour leur avenir. En Chine, un robot officie déjà comme assistant d'éducation dans 600 maternelles. Son nom : Keeko. Les enfants l'adorent : il les amuse avec sa bouille ronde, son corps aux formes généreuses et sa taille riquiqui, 60 centimètres.
A dire vrai, l'engin ne dispense pas encore d'enseignement aux élèves. Mais il leur raconte des histoires et propose des exercices de logique. Il relate, par exemple, les aventures d'un prince perdu dans le désert. Puis, il demande aux écoliers de recréer avec des tapis de sol le chemin emprunté par le personnage, qui s'affiche sur son écran.
A chaque bonne réponse, le petit appareil clignote des yeux en forme de cœurs rouges. Quel prof peut rivaliser avec ça ? Et son prix n'est pas aussi élevé qu'on pourrait le penser. Chaque unité coûte 10 000 yuans, soit 1 280 euros. C'est quasiment le salaire mensuel d'un instituteur chinois.
Mais, selon Xie Yi, directrice d'une école qui accueille Keeko, les robots ne sont pas près de remplacer les professeurs en chair et en os : « Pour enseigner, vous devez être capable d'interagir, d'apporter une touche humaine, un contact visuel, des expressions faciales. C'est tout cela, l'éducation ».
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N'empêche, l'empire du Milieu est à la pointe dans le secteur de la robotique. Une entreprise a même conçu des androïdes réalistes, qui peuvent faire la conversation, activer un lave-vaisselle et avoir des relations sexuelles. Tout cela n'est plus de la science-fiction !