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Ecole maternelle : les préconisations

Publié le par Véronique Bertrand

Après les (mauvais) résultats des élèves de CM1 et de 4ème en mathématiques et en sciences, le Conseils supérieur des programmes prépare une refonte des programmes.

La semaine dernière, sont tombés les résultats de l’étude TIMSS 2019 confirmant un piètre niveau en mathématiques et en sciences, mettant la France parmi les moins bons pays européens.

Et une refonte des programmes est prévue pour l’école maternelle, où 2,4 millions de petits Français font leurs premiers apprentissages chaque année.

Un programme de 2015

Le programme actuel en maternelle a été élaboré en 2015. Ce qu’il prévoit ? Apprendre aux enfants les fondements éducatifs et pédagogiques qui les aideront, ensuite, dans leurs futurs apprentissages.

Qu’est-ce qui change ?

Tout d’abord, il y a l’école obligatoire dès 3 ans. Ensuite, si l’école maternelle doit continuer à veiller à la bienveillance et à l’épanouissement de l’enfant, elle va devoir le préparer à l’apprentissage de la lecture et donc à l’apprentissage de la langue française ‘langue de la Nation’, ‘creuset commun, facteur de cohésion nationale et de rayonnement culturel’, de l’écriture, des mathématiques et, très important, au respect d’autrui.

Le mauvais niveau en mathématiques ayant été pointé du doigt, les élèves en grande section de maternelle devront savoir compter jusqu’à trente, dire rapidement le nombre qui se trouve avant ou après celui cité, et savoir aussi compter de dix en dix.

Deux préconisations en maternelle

En maternelle, il est recommandé, à partir de la Moyenne Section, de travailler deux types d'exercices : ceux relatifs à la compréhension des consignes et des énoncés, et ceux destinés à positionner un nombre sur la ligne numérique.

Cette préconisation est en lien avec l'évaluation réalisée en CP qui montre des difficultés des élèves dans ces deux domaines.

Mais, il faut  être très précautionneux sur les principes d'évaluation. « Le plus important est de respecter l'enfant afin qu'il s'épanouisse individuellement dans son temps et à son rythme », précise Sarah Fayet, secrétaire générale du Conseil supérieur des programmes.

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