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Ecole : 30 % des établissements scolaires n'ont pas signé le pacte enseignant d'Emmanuel Macron

Publié le par Véronique Bertrand

Emmanuel Macron avait promis le 'pacte enseignant' lors de sa campagne. Mais, ce dernier ne séduit pas les professeurs. Quelles conséquences le refus de le signer va t’il avoir ?

Emmanuel Macron avait promis, pour la rentrée scolaire de septembre 2023, la mise en place du pacte enseignant. En quoi consiste-t-il ? Il propose, aux enseignants volontaires, d’exercer des missions complémentaires pour gagner plus ? Lesquelles ? Soutien ou approfondissement en maths et en français en classe de 6ème, intervention dans le dispositif 'Devoirs faits' en classe de 6ème, intervention au niveau des 'stages de réussite' et 'école ouverte', soutien aux élèves rencontrant des difficultés dans les savoirs fondamentaux, prise en charge des projets d’innovation pédagogique, prise en charge des élèves à besoins particuliers, remplacement de courte durée…

Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa (principal syndicat des chefs d’établissements) a expliqué à nos confrères du Point que « Les chiffres sont assez effarants, on ne s’attendait pas à ça. Il y a évidemment des écarts selon les établissements, mais le taux moyen de pactes signés est de 23 %. » Plus en détails : 30 % des établissements n’ont signé aucun pacte et 54 % des collèges et lycées ont moins de 10 % de pactes signés selon l’enquête du syndicat. C’est très peu.

Quelles sont les conséquences ?

La non signature du pacte enseignant va avoir des retentissements négatifs sur le bon déroulement de l’année scolaire. Il sera plus difficile de trouver des enseignants pour effectuer les remplacements de courte durée en cas d’absence d’un professeur. Et le dispositif 'devoirs faits' sera compliqué à mettre en place sans enseignants volontaires.

Mais, comment trouver des enseignants volontaires, alors qu’en cette rentrée de septembre 2023 : le syndicat SNPDEN-Unsa relevait le manque d’un enseignant au moins dans 58 % des collèges et lycées. Et le secrétaire général du syndicat d’ajouter : « La situation est quasi similaire à la rentrée dernière. Mais les chefs d’établissement en ont marre que la communication du ministère ne soit pas en phase avec la réalité du terrain. »

Oui
il y a 3 mois
Un téléphone ne doit pas perturber des cours et donc des apprentissages. Il devrait donc naturellement rester à l'entrée de l'établissement scolaire e...
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Lire 16 arguments Oui
Photo de profil de Jyline Roncin
25 points
Non
il y a 3 mois
Non, MAIS de quel âge parle t'on ? Les petits de primaire ne devraient pas avoir à se servir d'un téléphone.. Ils sont assez bien entourés par les en...
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