Le mystère reste entier mais l’enquête se poursuit. Ce mardi 12 mars sur RTL, Christian Rodriguez, le patron de la gendarmerie française, a en effet jugé "possible" que le petit Emile, disparu le 8 juillet 2003 dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) « soit vivant ». Une chose est sûre donc, les recherches continuent. 20 enquêteurs, à temps plein, travaillent ainsi toujours d'arrache-pied "sur cette malheureuse affaire" a précisé Christian Rodriguez. Parmi les pistes suivies par les enquêteurs, celle de deux ouvriers bulgares ayant participé à des travaux de maçonnerie dans une maison, située à 200m de celle des grands-parents où l’enfant était au moment de sa disparition. Selon BFMTV, cette piste "n'est pas totalement refermée". Les ouvriers n'ont cependant pas été placés en garde à vue et aucun "élément probant" n'a été découvert à ce stade, toujours selon la chaîne d’informations.
Disparition du petit Emile : d'autres investigations sont à venir
Pourquoi sont-ils dans le viseur des enquêteurs ? Car le 8 juillet, jour de la disparition du petit garçon, les deux ouvriers travaillaient sur leur chantier avec un camion-benne. Les 12 et 13 septembre, les gendarmes avaient d’ailleurs détruit une dalle de béton car une anomalie avait été détectée après le passage d'un sonar quelques jours après la disparition de l'enfant. Une fausse piste finalement puisque les enquêteurs ont découvert une couche de placo qui ne dissimulait "rien de notable". Quant au propriétaire de cette maison, absent au moment de la disparition d'Emile, il avait confié ne connaître "ni de près ni de loin" la famille de l'enfant.
Par ailleurs, les résultats des analyses réalisées lors de perquisitions menées au mois de novembre dans les maisons du Haut-Vernet, n"ont pas encore toutes livrées leur verdict assure BFMTV. Quant aux investigations sur le terrain, la source interviewée par la chaîne info l'adore : "il y en aura d'autres à l'avenir".