Le mystère demeure autour de la disparition d’Emile. Le petit garçon, âgé de 2 ans et demi, a disparu depuis le 8 juillet dernier, alors qu’il entamait ses vacances au Vernet, chez ses grands-parents maternels. Rapidement, d’importants moyen de recherches sont mis en place pour le retrouver. Des battues sont organisées, des hélicoptères survolent les environs, le profil de la famille est passé au crible. En vain. Dans le cadre de son émission Ligne Rouge diffusée lundi 28 août, BFMTV a enquêté sur la disparition d’Emile et sur les moyens de recherches mis en place. Marie Peyraube, grand reporter pour l’émission, rapporte que les enquêteurs forment désormais une équipe de 25 à travailler « nuit et jour » pour retrouver le petit garçon. Deux pistes, envisagées au début de l’enquête, sont aujourd’hui écartées.
La journaliste explique : « Sur les pistes qu’il y avait, il y en a deux qui ont été fermées cet été. D’abord, c’est la piste de l’accident. » Cette option était privilégiée au tout début de l’enquête. Le hameau du Haut-Vernet se trouvant dans les Alpes-de-Haute-Provence, les alentours du village sont très escarpés et le petit Emile aurait pu tomber dans un fossé ou une crevasse. 12 hectares ont été ratissés autour du Vernet, mais aucune trace du garçon n’a été retrouvée par les enquêteurs. La reporter de BFMTV rapporte donc qu’il y a 99% de chance qu'Emile ne soit plus dans la commune.
Disparition d’Emile : le petit garçon enlevé ?
Marie Peyraube explique qu’une autre piste, « clairement privilégiée » au départ par les enquêteurs, a été écartée cet été : la piste de l’enlèvement par un rapace. Elle détaille : « On a ce petit garçon qui disparait, qui se volatilise en plein milieu de l’après-midi, on se dit qu’il aurait pu être enlevé par un oiseau. On a été voir une fauconnière qui nous a expliqué que c’était impossible. » Et pour cause, les aigles royaux, l’espèce qui est la plus puissante dans la région, n’ont la capacité de porter qu’un tiers de leur poids. Or, les aigles royaux pèsent autour de 5 kilos et ne peuvent donc logiquement pas porter un petit garçon de 2 ans et demi. La piste de l’enlèvement d’Emile par un volatile a donc été, elle-aussi, écartée. Tout comme la piste liée aux animaux sauvages. « Un loup ne va pas spontanément au contact des hommes en plein milieu de l’après-midi » précise la journaliste. 50 jours après la disparition d’Emile, le mystère reste donc entier. Une seule chose semble sûre : le petit garçon n’est plus au Vernet.
