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“Devoirs faits” : le dispositif bientôt généralisé à tous les collégiens 

Publié le par Marion Bellal

Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a annoncé la généralisation à la rentrée scolaire 2023 du dispositif "Devoirs faits" à tous les collégiens. En quoi consiste-t-il ? Le point.

Sur l’année scolaire passée, plus de 800 000 élèves ont bénéficié du dispositif « Devoirs faits », dont un collégien sur deux en établissement d’éducation prioritaire. Mis en place en 2017, ce temps d’étude accompagné et gratuit doit être généralisé à l’ensemble des collégiens à la rentrée scolaire 2023.

"Devoirs faits" : à quoi sert le dispositif ?

Le but ? « Adoucir la transition entre l’école primaire et le collège », assure le ministre de l’Éducation nationale. Pap Ndiaye a annoncé la généralisation à tous les collégiens de ces heures d’aide aux devoirs gratuites. Il ne s’agit donc pas d’un cours supplémentaire, mais bien d’un temps d’étude, accompagné par des professionnels.

Ces 2,5 heures par semaine, en moyenne, sont planifiées en fonction de l’emploi du temps des élèves et du ramassage scolaire. À ce jour, 30 % des établissements les organisent en début de journée, 32 % sur la pause du déjeuner, 69 % sur les plages libres dans la journée, et 85 % à la fin de la journée.

Qui peut bénéficier des heures d’aide aux devoirs au collège ?

« Devoirs faits » est encadré, sur la base du volontariat, par :

  • des professeurs, dont les professeurs documentalistes,
  • des conseillers principaux d’éducation,
  • des assistants d’éducation,
  • des associations agréées,
  • les volontaires du service civique.

Pour le moment, le dispositif repose sur le volontariat des encadrants, mais aussi des élèves. Que ce soit parce qu’ils rencontrent des difficultés scolaires, peinent à se concentrer chez eux, ou n’ont personne à qui poser leurs questions à la maison, tous les élèves de collège peuvent bénéficier de ces heures d’accompagnement.

Les professionnels craignent que « Devoirs faits » perde de son intérêt avec sa généralisation aux 3,5 millions de collégiens. L'obligation de suivre le dispositif empêcherait de valoriser le volontariat chez les jeunes, comme c'est le cas aujourd'hui. De plus, difficile de préserver la limite actuelle de 10 élèves par groupe, et rien n’a été annoncé quant aux encadrants supplémentaires qui seront nécessaires.

Oui
il y a 3 mois
Un téléphone ne doit pas perturber des cours et donc des apprentissages. Il devrait donc naturellement rester à l'entrée de l'établissement scolaire e...
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Lire 16 arguments Oui
Photo de profil de Jyline Roncin
25 points
Non
il y a 3 mois
Non, MAIS de quel âge parle t'on ? Les petits de primaire ne devraient pas avoir à se servir d'un téléphone.. Ils sont assez bien entourés par les en...
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