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« Des gifles presque quotidiennes » : une enseignante accusée d’humiliation et de châtiments corporels sur des élèves de 5 ans

Publié le par Guillaume Botton

Cette maîtresse d’une école de maternelle située en Gironde a été mise à pied. Elle risque le licenciement pur et simple.

“Ils se font tirer les oreilles, il y a aussi eu des gifles presque quotidiennement. Mon fils est changé au niveau du comportement, il se lève la nuit à 2h, 3h du matin. Il pleure. Récemment, il s’est fait pipi dessus. Ce n'était pas arrivé depuis la première année de maternelle”. Jean-Pierre, un père de famille, a livré sur RMC, ce 25 mars, un témoignage poignant. Son fils de 5 ans est en maternelle à l’école Bertrine de Belin-Béliet, en Gironde et subirait de la part de sa maîtresse des châtiments corporels et d’humiliation répétés. Au total, En un mois, quatre familles ont porté plainte pour violences physiques et psychologiques` et selon les informations de RMC, Jean-Pierre va se joindre à elles. Une enquête est ouverte depuis dix jours par le parquet de Bordeaux et l’enseignante a été mise à pied provisoirement dans la foulée.

“Ce qui est attendu maintenant, c'est qu’on l’empêche de nuire”

Autre parent à avoir témoigné des horreurs subies par leurs progénitures, Laina et Émeline, deux mères de famille qui ont porté plainte. “‘Je te mets une claque, ou je te tire l’oreille, car tu as dépassé de ton coloriage’. Ce qui est attendu maintenant, c'est qu’on l’empêche de nuire”, raconte ainsi Laina. “Nous, la seule chose qu’on demande, c’est qu’elle soit retirée de l'Éducation nationale, parce que si elle est transférée dans une autre école, ça va se reproduire à nouveau”, assure Émeline.
Par ailleurs, RMC nous apprend qu’une première plainte avait été déposée contre cette enseignanteil y a huit ans pour des faits similaires. Une plainte qui n’avait pas abouti même si l’institutrice, ancienne ingénieure d’une cinquantaine d'années, avait été convoquée par le rectorat.
La sanction la plus grave pour l’enseignante serait effectivement le licenciement. Selon les informations de RMC, les enfants victimes seront entendus ce mardi 26 mars par une cellule spécialisée de la gendarmerie.