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Des enfants confrontés à des images du conflit israélo-palestinien diffusées dans les publicités de jeux sur mobile

Publié le par Gaëlanne Biarez

Deux associations néerlandaises se sont indignées ces derniers jours, en découvrant la diffusion d’images, parfois non censurées, des attaques du Hamas, dans les publicités de jeux sur IPhone. Des applications massivement utilisées par les plus jeunes.

Depuis les attaques du Hamas, le 7 octobre 2023, le conflit fait rage entre Israël et la Palestine. Des exactions diffusées partout et qui peuvent heurter la sensibilité des plus fragiles. En tant que parents, nous essayons donc de protéger nos enfants du mieux que nous pouvons de ces terribles évènements. Seulement, nous ne sommes pas infaillibles. Ainsi, ces derniers jours, “Help Wanted” et “Jeugd & Media”, deux associations néerlandaises de protection de l’enfance, ont dénoncé la présence, dans des jeux iPhone pour enfants, de publicités contenant des images du conflit israélo-palestinien. Notamment certaines non censurées. Des jeux tels qu’Angry Birds, Soccer Stars ou encore Rummikub, disponibles gratuitement dans l’Apple Store et donc très populaires.

Dans une vidéo publiée sur X le 14 octobre 2023, un papa néerlandais montre la publicité que son fils de 7 ans a visionnée accidentellement en jouant sur un iPad. Des images mêlant propagande, scènes de violence et phrases chocs telles que : « Des centaines de terroristes armés patrouillent dans nos rues. Des milliers de roquettes sont tirées sur nous. Ils tuent nos enfants ».

Entre conséquences et responsabilité

Les associations alertent les parents contre ces vidéos, qui peuvent avoir de lourdes répercussions sur le mental de nos enfants. « Cauchemars, insomnie, stress et syndrome de stress post-traumatique », note “Help Wanted”. “Jeugd & Media” en appelle, quant à elle, à la responsabilité d’Apple, en demandant un meilleur contrôle des publicités afin d’empêcher les plus jeunes de tomber sur des « images violentes d’attaques qui ne leur sont pas destinées ». Pour l’heure, les deux associations n’ont pas pu déterminer d’où proviennent précisément ces contenus.  Elles soupçonnent tout de même que « les publicités provien­nent d’Israël ou d’une organisati­on pro-israélien­ne, car elles comportent des images d’enfants kidnappés et les textes sont clairement an­ti-Ha­mas », souligne Justine Pardoen, directrice de Jeugd & Media.

Nous devons donc redoubler d’efforts pour protéger nos enfants contre ces contenus inadaptés et se tenir constamment informés de ce qu’ils peuvent voir en ligne.

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