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Des célébrités disent non au consentement sexuel à 13 ans

Publié le par Mathilde Saez

A partir de quel âge un mineur peut-il être considéré comme sexuellement consentant ? Une question qui déchaîne les passions.

La secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, réfléchissent actuellement à un seuil en dessous duquel « tout enfant serait d'office considéré comme violé ou agressé sexuellement ». Mais le débat se joue entre 13 ou 15 ans. Une hésitation qui choque de nombreux Français, ainsi que certaines célébrités qui ont tenu à donner leur avis.

Tout récemment, c’est l’actrice Clotilde Coureau qui s’est exprimée sur le sujet via Twitter.

Même si elle se trompe en considérant que le débat se joue entre 11 et 13 ans, elle exprime bien son désaccord à la possibilité d’accorder un consentement sexuel dès 13 ans. Maman de deux filles, elle écrit : « Que peut-on consentir d'autre à ces âges que d'être protégé ? »

Avant elle, l’animateur Nagui a « supplié » les membres du gouvernement de ne pas fixer le seuil à 13 ans. « Il est absurde d'imaginer qu'à 13 ans on puisse être consentant ou dire non à un agresseur. Et vous à 13 ans ? Souvenez-vous de l'enfant que vous étiez, s'il vous plaît. Je vous en supplie », a-t-il écrit sur Twitter également.

Michel Sardou y est allé lui aussi de son commentaire. « Ce qui me choque, c'est fixer l'âge de consentement à un acte sexuel à 13 ans. Ma petite-fille a 13 ans ! Je ne veux pas, moi ! C'est un bébé, qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ? Je n'écris plus de chansons. Mais la prochaine ça aurait été sur ça ! », a déclaré le chanteur à l’AFP.

Suite au message de Nagui, Marlène Schiappa a répondu sur Twitter en insistant sur le fait que jusqu’à présent, aucun seuil n’existe : « C'est pour cela que le gouvernement travaille à un seuil de présomption de non-consentement (qui n'existe pas). Pour protéger les enfants de ces débats et juger les violeurs comme tels. Affirmer qu'un enfant ne “consent” jamais ». Le fait de réfléchir à la question est donc déjà une avancée. La loi devrait être proposée au printemps prochain.

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