Les contaminations au virus du Covid-19 repartent à la hausse ces derniers jours : avec une moyenne de 127 000 nouveaux cas par jour, l’augmentation en une semaine est supérieure à 40 %. Les jeunes sont particulièrement touchés par le nouveau variant, dérivé d’Omicron : le BA.2. Selon Santé Publique France, celui-ci représente 73 % des contaminations.
Une explosion de cas dans les écoles
Si, fin février, on comptait 1 584 cas de contaminations parmi les élèves et un peu plus de 70 classes fermées, la situation s’est nettement aggravée fin mars. Le ministère de l’Éducation nationale fait état de plus de 80 000 cas positifs au Covid-19 en une semaine et plus de 3 000 classes fermées, toujours en raison de la circulation du virus.
Variant BA.2. : quels sont les symptômes ?
Comme l’explique à nos confrères de La Dépêche du Midi le professeur Antoine Flahaut, épidémiologiste et directeur de l’Institut de Santé globale à l’université de Genève, « Les jeunes sont habituellement plus souvent contaminés par les virus respiratoires en raison de la forte promiscuité de leur environnement scolaire, qui se produit en lieux clos et souvent mal ventilés. »
Le variant BA.2 inquiète les spécialistes car il semble être le variant le plus contagieux rencontré depuis le début de la pandémie de Covid-19. Les symptômes de ce nouveau variant sont une grosse fatigue, une toux, de la fièvre, des maux de tête, des maux de gorge, un écoulement nasal, des nausées et des vomissements, mais aussi des douleurs musculaires.
Un variant plus dangereux
Une étude du 21 mars dernier, publiée dans la revue spécialisée The Lancet, montre que sur la ville de Hong Kong, en février, 1 147 enfants ont été hospitalisés à cause du nouveau variant, alors qu’il n’y en avait que 737 lors des précédentes vagues. En France, 491 enfants de 0 à 19 ans sont hospitalisés.
Cette augmentation pourrait être due, selon l’épidémiologiste, à deux facteurs : très peu d’enfants sont vaccinéscontre la Covid-19 et le port du masque a été abandonné en classe. De plus, le port du masque, depuis deux ans, peut avoir insuffisamment exposé les jeunes aux coronavirus, d’où un manque de réaction immunitaire.