Dès ce mardi 1er septembre des millions d'enfants et d'adolescents vont retrouver le chemin de l'école. Le ministre de l'Education nationale a prévenu : leur présence sera obligatoire, sauf cas très spécifiques. Avec l’obligation pour tous de porter le masque en classe à partir du collège. Mais le masque ne sera que facultatif en maternelle et en primaire… d'où la crainte de nombreux parents et enseignants de voir repartir l’épidémie de coronavirus à la hausse, avec la formation de “classes cluster”.
Le président du Conseil scientifique ne l’a pas nié : oui, des enfants et des enseignants seront atteints, pourtant cela ne l'affole pas. “Il y aura des contaminations à l’école, mais on va les gérer”, a-t-il assuré sur France Info. Comment ? Avec un dépistage rapide, “à la moindre suspicion”. Et de vouloir se montrer rassurant en ajoutant : “Les enfants sont porteurs du virus, mais en petite quantité. Les formes graves sont, en plus, exceptionnelles”. Une affirmation qui contredit néanmoins certaines études tendant à démontrer que les enfants sont, au contraire, porteurs d’une quantité virale supérieure à celle des adultes.
Selon lui, il est “fondamental que l'école reprenne”, malgré l’augmentation constante des cas de coronavirus dans le pays, avec 4 897 nouveaux tests positifs en 24 heures, et 24 363 en une semaine.