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Covid-19 : deux fois plus de jeunes de 13 à 18 ans ont besoin de soins psy

Publié le par Véronique Bertrand

La pandémie de Covid-19 n’a pas épargné la santé mentale des jeunes. Une étude réalisée par Fair Health, organisation à but non lucratif américaine, montre une augmentation de soins psy allant jusqu’à 300 %.

Si, dans l’ensemble, les soins en dehors de ceux engendrés par l’épidémie de Covid-19 ont baissé à cause de ce nouveau virus, ce n’est pas le cas des soins médicaux liés à la santé mentale chez les jeunes.

Plus d’automutilations

L’organisation Fair Health a analysé plus de 32 milliards de dossiers ! Elle a constaté entre l’année 2019 et l’année 2020 une augmentation de demandes de soins liés à des pathologies psychiques précises.

Ainsi, entre août 2029 et août 2020, la demande de soins liée à l’automutilation intentionnelle a augmenté de 334 % chez les jeunes en général ! Et de 91 % dans la tranche d’âge 13 -18 ans rien que pour le mois de mars 2020 comparé au mois de mars 2019.  Un mois plus tard, en avril, l’augmentation était de 100 %.

Des overdoses plus nombreuses

Les jeunes de 13 à 18 ans ont également eu plus d’overdoses qu’avant : de 95 à 120 % d’augmentation selon les mois. Quant à l’utilisation de substances psychotropes, elle a, de son côté, augmenté de 60 %.

Davantage de troubles anxieux

Les overdoses, le recours à l’automutilation ou l’utilisation de substances signent évidemment un grand mal-être chez ces adolescents. D’ailleurs, les soins liés aux troubles anxieux ont augmenté de 94 %, et de 84 % pour les troubles d’adaptation.

Et les plus jeunes ?

Les 6-12 ans n’ont pas, non plus, été épargnés par la pandémie de Covid-19. Mais, chez eux, les manifestations sont différentes. Ainsi, Fair Health a constaté davantage de troubles obsessionnels compulsifs, de tics.

C’est pourquoi il est important que les parents soient particulièrement attentifs à leurs enfants, depuis un an dans cette situation si particulière, et qu’ils n’hésitent pas à consulter au moindre doute. Il est indispensable de préserver, le mieux possible, la santé mentale des enfants et des adolescents, en pleine construction.