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Covid-19 : bientôt un meilleur traitement pour les enfants touchés par une forme grave ?

Publié le par Guillaume Botton

Grâce à une étude australienne, les enfants, atteints par une forme grave de Covid-19, pourraient, à l’avenir, être mieux soignés. Explications.

Une étude publiée le 2 mai dans la revue scientifique Nature communications et menée par des chercheurs australiens va-t-elle permettre une avancée réelle quant au traitement des enfants atteints par une forme grave du Covid-19 ? En effet, dans cette étude, les scientifiques ont décelé 85 protéines, liées aux formes graves du virus. Les avoir identifiées devrait ainsi permettre, dans un second temps, de mieux traiter la maladie avec un traitement plus ciblé.

Découverte de protéines liées au syndrome PIMS

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs de Royal’s Children Hospital of Melbourne ont comparé 20 échantillons de sang d’enfants en bonne santé à 34 échantillons d’enfants touchés par le Covid-19, dont cinq ayant connu un syndrome de détresse respiratoire aiguë et 29 autres le syndrome PIMS ou MIS-C (une maladie inflammatoire rare qui touche les enfants et les jeunes adultes). Et les conclusions de l‘étude sont limpides : dans le sang des enfants malades, les chercheurs ont retrouvé plusieurs protéines, qu’ils n’ont pas vues dans le sang des enfants « sains ». Au total, 85 protéines liées au syndrome PIMS et 52 au syndrome de détresse respiratoire aiguë ont été découvertes.

Le but ? Améliorer la prise en charge des formes graves

L’intérêt de cette étude ?  Faire avancer la prise en charge des jeunes patients et trouver des traitements plus ciblés et donc plus efficaces. Car si les enfants ne sont pas les plus touchés par le virus, cette catégorie d’âge reste vulnérable. Ainsi, selon Santé Publique France, « entre le 2 mars 2020 et le 23 janvier 2022, 932 cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS ou MIS-C) ont été signalés, dont 849 en lien avec la Covid-19 ». Et force est de constater que ce syndrome et loin d’être anodin pour les plus jeunes. 39 % des enfants qui ont contracté le syndrome PIM’S ont été en réanimation. Un enfant âgé de 9 ans est même mort en mai 2020, à Marseille.

 

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