Quel parent a envie de voir son enfant subir un test PCR avec un écouvillon enfoncé dans le nez pour dépister la Covid-19 ? Heureusement, les tests salivaires sont enfin autorisés. Ils sont nettement moins désagréables pour les enfants, puisqu’il s’agit, tout simplement, de cracher un peu de salive dans un tube ou d’en récupérer avec une pipette. En revanche, la réponse ne se fait pas dans les minutes qui suivent. Le prélèvement doit être envoyé en laboratoire. Leur fiabilité est également moindre que les tests nasopharyngés : il y a une perte estimée entre 2 et 11 %.
Et si certains tests salivaires donnent une réponse en 40 minutes, le ministre de la Santé, Olivier Véran, les a écartés, ne les jugeant pas assez fiables en raison du peu d’études réalisées à ce jour.
Sur la base du volontariat
Ces tests salivaires ne seront pas obligatoires. Comme pour les tests PCR, ils seront réalisés uniquement sur la base du volontariat. Pour les enfants mineurs, l’autorisation des parents sera nécessaire.
Dès fin février, le gouvernement espère réaliser plusieurs centaines de milliers de tests dans les écoles et les universités. Une façon, aussi, de voir si les vacances scolaires d’hiver auront été contaminantes ou pas.