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Cancer de l’enfant : le petit garçon derrière l’engagement de Nicolas Sarkozy

Publié le par Hélène Bour

Il s’appelait Noé et est décédé d’un cancer à l’âge de 10 ans. Ce petit garçon avait rencontré Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises lorsqu’il était Président de la République, et ces rencontres avaient visiblement touché le chef de l’Etat.

« Quand la vie vous fait rencontrer des destins comme celui-ci, cela vous marque à jamais ». Telle est la façon dont l’ex-Président de la République évoque sa rencontre avec celui qui le fera s’engager dans la Fondation Gustave Roussy pour la recherche sur le cancer de l’enfant : le petit Noé, atteint d’un cancer incurable à seulement 7 ans.

Ce mardi 13 février, l’ancien chef de l’Etat a en effet accordé une interview au Parisien, bien loin des querelles politiciennes. Nicolas Sarkozy a annoncé être le parrain d’une campagne de la Fondation Gustave Roussy, nommée “Guérir le cancer de l’enfant au 21e siècle”, campagne lancée à l’occasion de la Journée internationale du cancer de l’enfant qui a lieu le 15 février.

Tout commence à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, lorsque le chef de l’Etat reçoit une lettre de Frédéric Lemos, papa du petit Noé, alors âgé de 7 ans, atteint d’un cancer encore incurable.

Une épée pour se battre, et un médicament innovant

« Sans que cela se sache, je me suis servi de ma capacité à ouvrir des portes pour lui obtenir un médicament innovant mais pas encore commercialisé, et l’ai reçu à plusieurs reprises. Aujourd’hui Noé n’est plus là, mais ses parents continuent à faire bouger les lignes. Je vais les aider dans ce combat, car si le mot injustice a un sens, le cancer des enfants est sa définition même. Sans que l’on sache pourquoi, 2 500 sont touchés chaque année. Des leucémies foudroyantes, des tumeurs ou des lymphomes en emportent 500 », a expliqué Nicolas Sarkozy dans un entretien avec “Le Parisien”.

Le Président de la République dit avoir reçu le petit Noé à plusieurs reprises dans son bureau parisien. « Ici, dans ce bureau, il y avait une épée, plus grande que lui, qu’il regardait de ses grands yeux brillants. Je la lui avais offerte pour qu’il se batte contre son cancer… Noé n’est jamais sorti de mes pensées. Mais il reste aussi pour moi, grâce aux nouveaux protocoles qu’il a reçus, l’enfant qui, avec cette maladie, a eu l’espérance de vie la plus longue au monde. Trois ans de plus, à cet âge, qui est presque celui de ma fille, ce n’est pas rien. »

Un engagement total, pour récolter 10 millions d’euros d’ici à 2020

Interrogé sur la forme que prendra son engagement, Nicolas Sarkozy, qui a visiblement tourné la page de la politique, assure que son engagement pour la Fondation Gustave Roussy « sera total et sans limite » : «L’idée est de récolter de l’argent, c’est le nerf de la guerre pour faire avancer la recherche. Je m’impliquerai personnellement et inciterai mes amis, mes réseaux à faire de même. [...] Je m’intégrerai dans une équipe, je ferai ce qu’on me dira de faire, irai là où on aura besoin de moi pour mobiliser les énergies. Je ne serai pas un parrain passif. Ma femme, Carla, sera à mes côtés », assure l’ex-Président.

Pilotée par le papa du petit Noé, cette nouvelle campagne de financement vise à récolter d’ici à 2020 10 millions d’euros, reversés à l’Institut Gustave Roussy pour faire avancer la recherche contre le cancer de l’enfant.

Source : Le Parisien

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