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Brigitte Macron en lutte contre le harcèlement à l'école

Publié le par Ysabelle Silly

Brigitte Macron et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, se sont rendus à Dijon pour parler de la lutte contre le harcèlement à l'école. A cette occasion, ils ont présenté les résultats de la campagne "Le harcèlement, pour l'arrêter, il faut en parler". Résultats.

Ancienne professeure (Français-Latin), Brigitte Macron a toujours été sensible à la lutte contre le harcèlement à l'école. Et aujourd’hui encore, la Première Dame suit de près les réformes prises au ministère de l'Education.

« Je reste prof, fondamentalement »

Elle a ainsi accompagné le ministre de l’Edu­ca­tion, Jean-Michel Blanquer, lors de son déplacement le 5 mars au Lycée Carnot, à Dijon. Il doit y promouvoir la lutte contre le harcè­le­ment scolaire. « Je reste prof, fondamentalement, a déclaré la Première Dame à BFMTV en février dernier. Quand je suis au milieu d'eux, je suis dans mon élément. » Au programme de cette visite, notamment, Brigitte Macron assistera à du théâtre d'impro, outil de prévention dans certains établissements scolaires de l'Académie de Dijon.

94 % des élèves se sentent en sécurité à l'école

Dans la Cité des Ducs, les collégiens ont une opinion positive sur le climat à l'école, selon l'Enquête nationale de Climat scolaire et de victimation, publiée en décembre 2017. En effet, 94 % affirment être bien dans leur établissement. Globalement, le nombre de collégiens déclarant un nombre d'atteintes pouvant s'apparenter à du harcèlement est en légère baisse par rapport aux autres années (5,6% en 2017 contre 6,1% en 2011).

Les garçons, davantage victimes de violences physiques

Toutefois, l'opinion des élèves sur le climat à l'école baisse au fil de la scolarité. De 94 % en sixième, elle baisse à 87 % en troisième. Les actes déclarés ? Insultes, vols de fournitures scolaires, surnoms désagréables et ostracisme... Si les garçons sont davantage victimes de violences physiques (24 % déclarent avoir été frappés contre 13 % pour les filles), les filles évoquent plus souvent la mise à l'écart et sont davantage victimes de cyber-harcèlement (8 % contre 6 % pour les garçons).

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