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Autisme : l’hérédité responsable pour une large part

Publié le par Véronique Bertrand

60 % des cas d’autisme seraient d'origine génétique. On soupçonne également des facteurs environnementaux. A ce jour, rien n'indique que la vaccination puisse être incriminée.  Ce n'est pas ce que pensent la centaine de familles et parents d'enfants autistes, qui intentent un procès contre quatre laboratoires pharmaceutiques.

L’autisme touche 1 % de la population française. Il se caractérise par un déficit de communication avec les autres, par des comportements, des intérêts et des activités restreints mais également répétitifs.

Des troubles récurrents dans une même famille

Le risque de souffrir d’autisme pour un enfant est 3 fois plus élevé s’il a un demi-frère ou une demi-sœur qui est atteint. L’augmentation du risque est 10 fois plus élevé si c’est un frère ou une sœur, et 150 fois plus élevé lorsqu’il s’agit de jumeaux.

 

Des facteurs environnementaux

Une infection contractée par la mère durant sa grossesse peut également augmenter le risque d’autisme. Il s’agit, par exemple, de la rubéole, du cytomégalovirus. L’exposition à des toxiques (organophosphates, pollution atmosphérique…) ou à certains médicaments (thalidomide, acide valproïque…) doit, elle aussi, être prise en compte. A ce jour, aucune étude scientifique n’a montré de lien entre autisme et vaccination. 

 

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