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Assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant : voici les recommandations des professionnels

Publié le par Guillaume Botton

Le 24 mai prochain se tiendront les Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant. Les professionnels de santé ont dévoilé au Parisien les grandes propositions qu’ils ont faites au gouvernement.

Ce 23 avril 2024, la cheffe du service de pédiatrie au CHU de Nantes Christèle Gras-Le Guen et l’ancien secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance Adrien Taquet, responsables du « comité d’orientation des Assises de la pédiatrie et de la petite enfance », ont rendu au gouvernement leur plan, qu’ils ont dévoilé en avant-première au Parisien. Et pour eux le constat est sans équivoque : la médecine de l’enfance va mal, très mal même. « Tous les professionnels de santé de l’enfant sont très inquiets, pas seulement les pédiatres », explique ainsi au quotidien de Christèle Gras-Le Guen. Il y a donc une nécessité impérieuse à changer les choses et ces assises sont l’occasion de « refonder en profondeur le système de santé de l’enfant, et il y a urgence », insiste Adrien Taquet.

« Sanctuariser le nombre de lits de réanimation et néonatale »

Le rapport qui a été remis à Frédéric Valletoux est nommé ministre délégué à la Santé comprend 20 mesures principales. Le plan préconise ainsi de « renforcer les équipes soignantes dans les services qui prennent en charge des enfants avec des besoins de soins renforcés » ainsi que de  « sanctuariser le nombre de lits de réanimation et néonatale ».

Autre recommandation : améliorer la formation en santé de l’enfant de tous les professionnels, y compris ceux chargés de la régulation téléphonique des urgences. Pour étayer cette proposition, Christèle Gras-Le Guen cite au Parisien l’exemple de la méningite : « Si un adulte vient en disant qu’il a très mal à la tête et que vous constatez une raideur dans la nuque, vous faites le diagnostic. Mais chez le petit enfant, la raideur de nuque n’existe pas et elle est remplacée par une grande mollesse. Si vous ne savez pas ça, vous allez passer à côté du bon diagnostic. »

Appuyer sur les vaccins et mettre en place un « Plan sommeil »

Par ailleurs, les professionnels de santé demandent de mettre davantage l’accent sur les vaccins pour enfants comme celui contre la grippe ou encore ainsi le traitement préventif contre les formes graves de bronchiolite, le Beyfortus.
Enfin, les praticiens appellent à mettre en place un « plan sommeil ». Une recommandation qui s’appuie notamment sur plusieurs études qui montrent que l’état psychique des ados s’est dégradé depuis le Covid. Ainsi, un « bilan de santé mentale » pourrait être établi, à l’entrée au collège, avec un ou une psychologue.

Oui
il y a 14 jours
Le terme est choquant puisque de la société "protégez-vous des grossesses non désirées, expérimentez le sexe sans enfants autant que vous voulez, fait...
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Lire 6 arguments Oui
Photo de profil de Clemence T
37 points
Non
il y a 3 mois
Non cela ne me choque pas. Il faut arrêter de jouer les "précieuses ridicules"! C est une expression TRÈS maladroite mais qui exprime très bien son id...
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