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Après la mort de leur fille à 13 ans d'un cancer du sein, les parents déposent 41 plaintes

Publié le par Clémence Blanquet

Deux ans après la mort de Shiloh, 13 ans, ses parents déposent 41 plaintes contre les médecins qui ont mis des mois à poser le bon diagnostic. Ils les accusent d'avoir refusé de la soigner.

Les parents de Shiloh, Diane et Modibo Diakité ont décidé de déposer 41 plaintes, deux ans après la mort de leur fille des suites d’un cancer du sein à l’âge de 13 ans. Tout commence en mars 2021. La jeune adolescente remarque des boutons sur son sein gauche et soufre d’une douleur à cet endroit-là. Sa mère l’emmène passer une radio. "Je lui dis: 'Je suis inquiète. Pour moi, il y a tous les symptômes d'un cancer du sein. Elle me répond: 'Madame, le cancer du sein n'existe pas chez les enfants'.", relate Diane Diakité auprès de BFMTV. L’échographie ne permet pas de détecter de cellules cancéreuses. Le médecin prescrit donc des antibiotiques à Shiloh. En mai de la même année, Shiloh est prise en charge à l’hôpital. Les médecins suspectent une maltraitance. Mais les traces sur son sein ne les conduisent pas à prendre en compte la piste du cancer. Ce n’est qu’en juillet que le diagnostic d’une tumeur est posé.

Le 18 août, Shiloh commence son protocole de chimiothérapie. Diane Diakité regrette que les médecins n’aient pas su la diagnostiquer cinq mois plus tôt alors que les premiers symptômes étaient apparus : "Ma fille est morte parce qu'elle avait 12 ans". Ce que reproche les parents de Shiloh au corps médical, c’est de ne pas avoir considéré dès le départ qu’il pouvait s’agir d’un cancer du sein. "On est brisés, ça nous torture. Je n’ai pas de haine. On ne demandait pas de savoir si le cancer du sein pouvait exister chez un enfant, on demandait que notre fille soit soignée. Un enfant ne devrait pas mourir du cancer", déplore-t-elle.

Mort de Shiloh, 13 ans : des poursuites pour errance médicale

La direction du Centre d'imagerie de la femme de Franconville se défend en rappelant qu’une mammographie n’est pas conseillée avant l’âge de 30 ans : "La glande mammaire des jeunes patientes et, encore plus des enfants ou adolescentes, étant très sensible au rayonnement, la mammographie n'est donc pas recommandée par les sociétés savantes avant 30 ans, et quand elle est exceptionnellement indiquée avant, elle doit faire l'objet d'une indication discutée collégialement avec un gynécologue", pouvait-on lire dans les colonnes du Parisien en 2022.

Dans le même quotidien, il est précisé que les 41 plaintes déposées par le couple mettent en cause le centre d'imagerie de la femme de Franconville, des soignants de l'institut Curie de Paris, du centre médical Europe, du Centre de l’adolescent et de l’enfant, mais aussi divers médecins rencontrés au cours de l’errance médicale de Shiloh. "Ce ne sont pas des erreurs médicales, nous avons été face à des refus de soins. J’irai jusqu’au bout pour ma fille. [...] Il faut une reconnaissance de l’État, il ne faut pas qu’elle ait perdu la vie en vain", déclare Diane Diakité.

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il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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