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Alsace : prison ferme pour de violentes fessées infligées à un garçon de 6 ans

Publié le par Hélène Bour

Un journal local rapporte qu’un homme de 42 ans a écopé à de la prison ferme pour avoir violenté son beau-fils de 6 ans à coups de fessées. La grande sœur de l’enfant avait enregistré la scène. Les faits.

Il y a parfois des punitions qui dérapent, et qui dépassent largement la faute commise par l’enfant.

C’est le cas de ce fait divers relaté par le journal ‘L’Alsace’. Après lecture du mauvais comportement de son beau-fils de 6 ans écrit dans son carnet de scolarité, et ne sachant plus quoi faire pour le faire obéir, un beau-père de 42 ans s’est visiblement emporté. L’homme a emmené l’enfant dans une chambre de son habitation, à Haguenau, dans le Bas-Rhin, et lui a infligé une série de violentes fessées. La scène, enregistrée à travers la porte par la grande sœur de 13 ans, ne laisse guère de doute : alors que le petit se confond en excuses et se met à pleurer, l’homme poursuit sa punition, par onze coups violents sur le postérieur du garçon.

Ces violences auraient pu rester dans le cercle familial, si le père de l’enfant n’avait pas remarqué les vives traces rouges “de plusieurs centimètres” sur les fesses de son fils alors qu’il récupérait ses enfants pour le week-end. Il est immédiatement allé porter plainte à la gendarmerie.

J’y suis allé un peu fort”, a reconnu le beau-père de 42 ans à la barre du tribunal correctionnel de Strasbourg. “Mais, vu les faits répétés, je pensais que c’était ce qu’il fallait ce soir-là. J’avais envie de lui faire passer l’envie d’avoir des fessées, qu’il y ait un déclic en lui”, s’est-il justifié, assurant par ailleurs qu’il “n’y a jamais eu de violence ni de maltraitance au sein [du] foyer”.

Mais pour la procureure de la République Lucie Delage, le mal est fait, et cette punition était largement disproportionnée. Elle a requis une peine de 14 mois de prison dont 8 mois avec sursis et une mise à l’épreuve.

Maître Adelaïde Schmeltz, avocate du beau-père, a quant à elle souligné que le rôle de beau-père n’était pas facile dans cette famille recomposée, et que l’accusé avait du mal à se faire obéir du garçon. Il l’avait déjà puni en le privant de télévision et de sa console de jeux vidéo, sans succès.

Le tribunal a condamné le quadragénaire à une peine de 8 mois d’emprisonnement, dont quatre mois ferme, ainsi qu’à une mise à l’épreuve de deux ans. Le beau-père est en outre interdit d’entrer en contact avec l’enfant jusqu’à nouvel ordre.

Source : L’Alsace

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