Qui dit températures dignes d’un mois de mai en février, dit aussi arrivée des pollens anticipée, au grand dam des personnes allergiques.
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA.), chargé d’étudier le contenu de l'air en pollens et en moisissures pour définir le risque allergique, a publié une carte déjà bien colorée pour une fin février.
“Autour de la Méditerranée, le risque est actuellement de niveau très élevé lié aux pollens de cyprès et élevé pour ceux de frêne”, détaille le RNSA dans son état des lieux du 27 février. “Dans le Sud-Ouest, le risque est de niveau élevé pour les pollens de cyprès, moyen pour les pollens d'aulne et de noisetier et faible pour les pollens de graminées et de peuplier. Sur le reste de la France, ce sont essentiellement les pollens de noisetier et d'aulne qui sont responsables d'un risque d'allergie variant entre le niveau faible et localement le niveau élevé pour certains départements comme ceux d'Ile-de-France”, ajoute le Réseau de surveillance.
Dans le détail, 11 départements sont particulièrement concernés, placés en “risque très élevé” par le RNSA : les Pyrénées orientales, l'Aude, l'Hérault, le Gard, la Lozère, l'Aveyron, le Tarn, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes Maritimes. En revanche, les départements au Nord de la Bourgogne, la Corse, le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine sont quasiment épargnés.
Pour limiter au maximum les symptômes d’allergies et du rhume des foins, il est conseillé d’adopter quelques réflexes simples :
- se débarrasser des particules de pollens en fin de journée, en changeant de vêtement, en prenant une douche et en se lavant les cheveux en période à risque,
- laver plus souvent les draps et éviter de les laisser sécher à l’extérieur,
- aérer son logement en dehors des heures où les pollens sont les plus présents, c’est-à-dire en fin de matinée et début d’après-midi,
- éviter d’ouvrir les fenêtres de la voiture,
- privilégier les sorties en début de matinée ou en fin de soirée.
Source : pollens.fr
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