Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

“Alerte Rouge” : le dernier dessin animé de Pixar aborde les premières règles sans tabous !

Publié le par Marion Bellal

"Alerte Rouge", nouveau dessin animé de Pixar, et le premier de la firme réalisé par une femme, Domee Shi, raconte l'histoire de Meilin Lee, une collégienne de 13 ans qui fait face à ses premiers émois... et ses premières règles !

Premier long-métrage de Pixar réalisé par une femme, Domee Shi, Alerte Rouge est disponible depuis le 11 mars sur la plateforme de streaming Disney+. Son personnage principal, Meilin Lee, une collégienne de 13 ans, Canadienne d'origine chinoise, vit à Toronto au début des années 2000. Fille unique et bonne élève, le quotidien de l'adolescente va être bouleversé par l'irruption d'une "malédiction" familiale : chaque fois qu'elle ressent une forte émotion, elle se transforme en panda roux !

Premiers émois et premières règles

Lors de sa première métamorphose, Meilin Lee se réfugie dans la salle de bain où se précipite alors sa mère, qui s'inquiète de savoir si "la pivoine rouge a éclos"... avant de lui tendre une montagne de serviettes et tampons ! Une telle illustration des règles – notamment des premières règles – est bien rare dans les dessins animés et est donc salué, notamment sur les réseaux sociaux.

Le long métrage peut ainsi permettre d'aborder le sujet avec votre enfant, fille ou garçon, ces derniers n'étant souvent pas assez informés du fonctionnement et du rôle des menstruations. Mais la puberté féminine ne se compose pas que de l'arrivée des règles, elle s'accompagne aussi des premiers amours et désirs sexuels. Alerte Rouge les évoque par les croquis réalisés par Meilin Lee... découverts à son grand dam par sa mère. La complexification des relations familiales lors de l'adolescence est donc également abordée par le dessin animé. Alors, Meilin Lee va-t-elle écouter les conseils parentaux et réprimer le panda roux ou le laisser s'exprimer ? Alerte Rouge et ses sujets encore trop tabous tombent en tout cas à pic, alors que des salariés de Pixar accusent Disney de couper au montage les contenus LGBTQ+ de leurs films.