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Affaire du petit Grégory : un corbeau retrouvé grâce à l’analyse ADN

Publié le par Jérémy Puech

Presque 40 ans après l'assassinat du petit Grégory, les nouvelles expertises demandées par la justice en 2021 ont permis d'identifier l'auteur d'un courrier anonyme envoyé aux grands-parents de l'enfant.

Dans quelques jours, le 17 octobre précisément, cela fera 39 ans que le petit Grégory aura été retrouvé sans vie, pieds et poings liés dans une rivière des Vosges. Ce 10 octobre, selon une information révélée par Marianne, la justice a pu identifier l’auteur d’une des nombreuses lettres de menaces anonymes envoyées à la famille Villemin. La lettre en question a été expediée le 24 juillet 1985, soit 9 mois après les faits, aux grands-parents du petit garçon, Monique et Albert Villemin. Etait écrit sur une feuille blanche : « Je vous ferez (le mot est retranscrit à l’identique, avec la faute d’orthographe donc, ndlr) à nouveau votre peau à la famille Villemain (…) Prochaine victime, Monique ».

Affaire du petit Grégory : la pugnacité des parents s'avère payant

En comparant l’ADN retrouvé sur cette lettre de juillet 1985 au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), les enquêteurs ont identifié, en janvier 2021, une femme déjà condamnée pour escroquerie. Il s‘agit d’une Guadeloupéenne, basée à Paris au moment de l’envoi, au début des années 80 et qui a reconnu lors de l’audition être l’auteure de la lettre. Cette femme, pourtant, n’a rien à voir avec l’affaire. Sa missive témoigne simplement de l’hystérie collective et de la fascination morbide pour ce fait divers, qui avait envahi la France à cette époque.  Il y a plus de deux ans, à la demande de Christine et Jean-Marie Villemin, les parents de Grégory, la justice avait accepté de réaliser de nouvelles expertises génétiques et notamment des recherches en « ADN de parentèle », méthode qui permet d’associer une empreinte génétique avec d’autres de la même parenté. Et ce, afin de la comparer avec celles présentes dans le FNAEG.

Affaire du petit Grégory : 9 ADN différents retrouvés

Au total, neuf ADN différents ainsi que d’autres mélanges d’ADN non-identifiés figurent au dossier. Des traces qui ont été découvertes sur les courriers anonymes, les vêtements du petit garçon ou encore l’emballage de la seringue d’insuline trouvée près de la scène de crime. « Cela prouve qu’on a eu raison de croire en ces expertises ADN », a déclaré l'avocate Christine Chastant-Morand, au Parisien. « Tant d’années après, on s’aperçoit que l’espoir sur l’ADN est fondé. Avec les avancées de la science, le temps peut nous aider » , a-t-elle assuré. Pour mémoire, le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, était enlevé alors qu’il jouait devant la maison de ses parents. Le lendemain, son corps est découvert ligoté et noyé dans la Vologne, à six kilomètres de chez lui. Le ou les auteurs du crime sont toujours recherchés.

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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