Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

A Châtenay-Malabry, une épidémie de gale affole les parents d’élèves

Publié le par Frédérique Payen

Depuis quelques jours, l’inquiétude gagne les élèves, enseignants et parents d’une école primaire de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). En cause, la multiplication chez certains enfants et enseignants de nombreuses rougeurs cutanées et démangeaisons, qui font craindre une épidémie de gale.

 

A l’école Léonard de Vinci, à Châtenay-Malabry, souffle un vent de panique… Depuis lundi, de nombreux parents n’envoient plus leurs enfants à l’école (117 sur 193 élèves), préférant les protéger de ce qui semble être une épidémie de gale. 19 enfants et 4 enseignants ont en effet été diagnostiqués porteurs de la gale.

Les autorités sanitaires, elles, se veulent plus rassurantes, évoquant seulement deux cas avérés de gale. La responsable de l’Unité de parasitologie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (94) a expliqué aux parents, lors d’une réunion d’urgence, que les démangeaisons ressenties par les enfants étaient plutôt la conséquence d’un contact avec des chenilles urticantes, ou d’une pathologie infectieuse bénigne, le syndrome “pieds-mains-bouche”.

La gale, qu’est-ce que c’est ?

C’est une infection cutanée liée à un parasite, le sarcopte. La femelle creuse des tunnels dans la couche superficielle de la peau et y pond ses œufs, ce qui occasionne des démangeaisons qui siègent dans des endroits caractéristiques : entre les doigts, sur les bras, aux coudes, aux fesses… Ces démangeaisons redoublent d’intensité le soir.

La contagion se fait essentiellement par contact direct de la peau, mais aussi par les vêtements et les draps. Elle est favorisée par la vie en collectivité (écoles, crèche…).

Le traitement, par voie locale ou orale, est très efficace. Il doit concerner la personne atteinte, mais aussi tout l’entourage. Les vêtements et la literie doivent être lavés à 60 °C.