50 % des enfants ont un ami imaginaire d’après une étude

Publié le par Véronique Bertrand

Au 19ème siècle, les psychologues s’inquiétaient des enfants qui avaient un ami imaginaire. Ils craignaient qu’ils aient des troubles psychologiques ou émotionnels. Aujourd’hui, un enfant sur deux déclare avoir un ami imaginaire et c’est plutôt positif !

Une étude, réalisée par l’institut Yougov auprès de 2 000 personnes dont 328 enfants âgés de 5 à 15 ans, montre que 55 % d’entre eux déclarent avoir (ou avoir eu) un ami imaginaire. Mais que fait l’enfant avec lui ? Pour 84 % d’entre eux, c’est quelqu’un avec qui jouer et dans 49 % des cas, cet ami est un petit coquin qui fait des bêtises ! Et cet ami imaginaire est, en plus, extraordinaire car 57 % des enfants disent qu’il a des super pouvoirs et qu’il prend souvent la forme d’un jouet ou d’un animal.

Un ami réconfortant

L’ami imaginaire n’est pas là que pour jouer ou faire des bêtises. 63 % des enfants disent qu’il fait partie de la famille, qu’il est comme un doudou pour eux. Et surtout, pour 83 % des enfants, leur ami imaginaire est là pour les réconforter, pour l’aider à affronter leurs peurs.

Oublié en grandissant !

Cet ami imaginaire, si prisé des petits, est aussi vite oublié ! Car lorsqu’on parle de lui aux adultes, ils ne s’en souviennent plus ! Ainsi, 48 % des 18-24 ans et 45 % des 25-34 ans se rappellent avoir eu un ami imaginaire. Mais, dans la tranche d’âge des 45 – 54 ans, ils ne sont plus que 35 % à s’en souvenir et seulement 25 % pour les plus de 55 ans !

Comment arrive l’ami imaginaire ?

51 % des adultes interrogés estiment que c’est l’imagination et le jeu qui a permis la création de cet ami imaginaire. Vient ensuite, la solitude pour 32 % et l’influence de la télévisionpour 23 %. En tout dernier est cité l’événement malheureux avec 15 %

Pour le chercheur et psychologue Adrien Blanc : “ces amis imaginaires ne naissent pas ex nihilo. Ils s’appuient, sans toujours que l’enfant s’en rende compte, sur une histoire, un film, un dessin animé ou un adulte de l’entourage, et favorisent une mise à distance avec les expériences de la vie, celles qu’on ne peut pas toujours contrôler ou comprendre facilement. Jamais ils ne se confondent avec la réalité. ”

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 12 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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