À l’occasion de la semaine nationale de la petite enfance qui se tiendra du 16 au 23 mars 2024, l'Association pour l'Amélioration de la Vue (Asnav) a publié un baromètre de la santé visuelle. Et le résultat est sans équivoque puisque sur 1 302 Français adultes dont 473 avaient des enfants, 44 % des 0-12 ans ont un ou plusieurs troubles de la vision. Dans le détail, 21 % d'entre eux souffrent de myopie, 15 % d'astigmatisme, 11 % d'hypermétropie, 11 % de strabisme et 3 % d'amblyopie.
Moins de rendez-vous spontanés chez l"ophtalmologiste
Autre conclusion de cette enquête : en moyenne, le trouble a été dépisté à l'âge de cinq ans mais pour 49 % des petits sondés, le trouble a été détecté après l'âge de six ans. « Comme mal voir ne fait pas mal, contrairement aux dents, les enfants ne se plaignent pas et il y a peu de signaux qui pourraient alerter les parents », déplore l'Asnav dans son communiqué. En effet, la première visite chez l'ophtalmologiste est de plus en plus réalisée sur les conseils d'un pédiatre ou d'un professionnel de santé (31 %), d'un opticien (11 %) ou de l'école (29 %) et la part de parents ayant emmené leur enfant chez l'ophtalmologiste pour simplement faire un contrôle de routine n'a cessé de diminuer ces dix dernières années : elle est aujourd'hui de 39 %, passant de 55 % en 2013 à 39 % aujourd’hui.
En tant que partenaire privilégié, KRYS GROUP s'engage aux côtés de l'@santevisuelle. A la veille de la @SNPEofficielle, les résultats du baromètre de la Santé Visuelle sont sans appel ! 44 % des enfants ont un ou plusieurs troubles visuels et le phénomène ne cesse d’augmenter. pic.twitter.com/xlH4iNpbrq
— KRYS GROUP (@KrysGroup) March 13, 2024
Les parents s'estiment mal informés
Si les parents ont beaucoup moins le réflexe d’emmener leur enfant chez un spécialiste, c’est aussi parce qu’ils s’estiment, dans leur grande majorité, mal informés sur la myopie et les moyens de la freiner. L'Asnav recommande ainsi que soit mis en place une campagne d'information institutionnelle afin de « lutter efficacement contre le développement de cette épidémie ». 83 % des parents jugent d'ailleurs qu'une information sur l'augmentation de la myopie pourrait les inciter à faire contrôler la vue de leur enfant.