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120 élèves malades après avoir mangé à la cantine, une intoxication alimentaire en cause ?

Publié le par Véronique Bertrand

Intoxication alimentaire ou épidémie foudroyante de gastro-entérite ? C'est la question que se pose l'Agence régionale de santé d'Occitanie après que 120 élèves d'une école primaire de Haute-Garonne aient été malades. Une enquête est ouverte pour connaître la cause.

La semaine dernière à l'école primaire Caroline Aigle de Mondonville, une commune d'environ 5 000 habitants, située dans le nord du département de la Haute-Garonne, 120 élèves, sur 350 au total, ainsi que des adultes encadrants ont été malades après avoir mangé à la cantine. Qu'y avait-il dans leurs assiettes ?  Le 26 septembre dernier, le plat principal était du poulet. Un parent d'élève explique à BFMTV : « Le poulet n'était pas cuit, et les enfants au régime sans viande étaient tous présents jeudi car ils n'étaient pas malades. »

Une affirmation qu'a contesté le directeur général des services de la mairie : « J'ai la confirmation que le poulet a bien été mis dans le four, donc il a été cuit. Mais peut-être ne l'a t'il pas été assez ? » De plus, il n'y a pas que dans l'école primaire Caroline Aigle que du poulet a été servi, d'autres établissements scolaires ont eu le même menu, sans que les enfants ne développent des symptômes digestifs comme des maux de ventre, des diarrhées, des vomissements.  Heureusement, aucune hospitalisation n'a été nécessaire. 

L'ARS hésite sur la cause

L'Agence régionale de santé a ouvert une enquête. Elle hésite sur la cause : une intoxication alimentaire ou une épidémie foudroyante de gastro-entérite. Un virus très contagieux qui se transmet soit par le biais d'aliments ou d'objets contaminés, soit par la salive, par les mains. Mais les épidémies de gastro-entérite surviennent surtout en hiver, avec un pic en décembre et en janvier. 

Ce n'est pas la première fois depuis la rentrée scolaire que les cantines sont mises en cause. Le 8 septembre dernier, des élèves de trois écoles du Var ont trouvé des vers dans leur plat de riz servi par la cantine. Les élèves de deux écoles n'ont pas mangé le plat mais les élèves de la troisième école, en revanche, ont mangé leur assiette. Les vers n'ont pas été repéré à temps... La directrice des services de la mairie du Castellet avait évoqué un "dysfonctionnement complètement inacceptable". Les parents d'élèves s'étaient insurgés, évoquant une situation dangereuse et nuisible pour la santé des enfants.

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