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Elle accouche chez elle en urgence avec l’aide de son fils de 13 ans

Publié le par Hélène Bour

Audrey Flouret, 32 ans, devait normalement accoucher vers le 14 septembre. Finalement, elle a mis au monde son quatrième enfant chez elle, en pleine nuit. Récit.

Cette famille n’est sans doute pas prête d’oublier la naissance de son quatrième enfant ! Ce 25 août, en pleine nuit, Audrey Flouret, 32 ans, dont l’accouchement était prévu vers le 14 septembre, ressent des contractions inquiétantes. Déjà maman de trois enfants, Audrey, qui vit à Colembert (Pas-de-Calais), comprend que le travail a commencé et que l’accouchement est imminent. La jeune femme envoie son compagnon avertir sa mère, qui habite juste à côté. Pendant ce temps, Audrey se rend aux toilettes, accompagnée de Diego, son fils de 13 ans, qui la soutient. « Je me suis assise. J’ai perdu les eaux et le bébé a très vite fait son apparition », raconte-t-elle au journal Nord Littoral. « Je n’arrivais pas à me relever. Mon fils m’a aidée à me mettre debout. J’ai accouché dans la minute qui suit dans les toilettes. Diego a tenu sa petite sœur avec moi avant que le reste de la famille ne vienne nous épauler. » La sœur et la mère d’Audrey, arrivées entre-temps,  ont pris le relais pour aider la maman. L’une d’elle a désencombré le nez et la bouche du nouveau-né, ce qui lui a permis de pousser son premier cri. Un soulagement pour la famille, un peu prise de cours par cet accouchement express. « C’est Lenzo, notre fils de 10 ans, qui nous a annoncé l’heure. Il était 3h52. Au final, tout le monde a participé », ajoute Audrey. Quinze minutes après, les sapeurs-pompiers ont emmené les parents et le bébé, une petite Myla de 2,460 kg, au centre hospitalier le plus proche. « Aujourd’hui tout va bien », rassure Audrey. « On rentre ce jeudi, jour de la rentrée des classes. On s’en souviendra… Je voudrais donner un grand coup de chapeau à mon fils Diego qui, du haut de ses 13 ans, a fait preuve d’un courage exemplaire. Nous avons décidé de le choisir comme parrain. Je n’oublie pas le reste de ma famille, notamment ma maman qui fut en panique totale cette nuit-là devant la porte d’entrée en attendant les secours ».

Quant à la naissance de Myla, elle a été déclarée à la commune du domicile familial, car cette démarche doit s’effectuer là où l’enfant est né. Et comme la majorité des naissances se font désormais à la maternité, la mairie de Colembert a eu du mal à retrouver le formulaire, qui n’avait pas été utilisé depuis des années, voire des décennies !

Source : Nord Littoral.