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Diane 35 : les gynécologues se rebiffent

Publié le par La rédaction de PARENTS

La décision des autorités sanitaires de suspendre Diane 35 suscite l’incompréhension chez les professionnels

La décision des autorités sanitaires de suspendre Diane 35 suscite l’incompréhension chez les professionnels.« Diane 35 présente pour tous les gynécologues la spécificité appréciée par les jeunes femmes d’assurer leur contraception en traitant les ravages de l’acné pour certaines d’entre elles alors que bien des pilules de 2ème génération peuvent les aggraver.», indique le Syndicat des gynécologues de France (SYNGOF) dans un communiqué. Et, ajoute-t-il, il convient de s’interroger sur « les lacunes en matière de solutions thérapeutiques alternatives ». Rappelons que ce médicament contre l’acné utilisé à des fins contraceptives depuis 1987 a causé 4 décès liés à une thrombose veineuse. « On nage en plein délire, s’exclame le Dr Vhadat gynécologue-obstétricien. Les mesures qui sont prises ne sont pas justifiées scientifiquement. On parle de 4 décès en 25 ans. C’est trop certes, mais on ne peut pas dire que c’est une pilule à risque. Personne ne nous dit pourquoi on suspend ce produit. » Pour la spécialiste, la polémique va trop loin. Le risque de thrombose veineuse est connu depuis longtemps. Il est à peine plus élevé pour les pilules de 3e génération que pour celles de 2e génération. Une femme a entre 0,5 et 1,5 risque sur 10 000 de faire une thrombose, même en l’absence de contraception. Toutes les hormones, y compris celles fabriquées par notre propre corps ont un effet thrombo-embolique. Pendant la grossesse, le risque est multiplié par 6. « On nie les avancées scientifiques de ces pilules, regrette le Dr. Vahdat. Les contraceptifs de 3e été 4e génération ont rendu services à de nombreuses femmes. »