Tandis que les ventes de pilules de 3ème et 4ème génération sont en chute libre, le stérilet, lui, connaît une ascension fulgurante. Selon les chiffres de l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), il apparaît qu’à la fin du mois de mai dernier, les dispositifs d’implants et de stérilets ont vu leurs ventes augmenter de 25 % tandis qu’on observe un déclin des pilules des 3ème et 4ème générations avec une baisse de 43 % des prescriptions. Cette chute importante des contraceptifs oraux est liée au risque trop élevé d’embolie pulmonaire. Le stérilet connaît un nouvel essor, d’autant plus qu’il apparaît comme une solution beaucoup plus fiable que la pilule. En effet, plusieurs études montrent qu’une grossesse non désirée sur deux est liée à une "déficience" de contraception. Or, on note que les femmes qui prennent des contraceptifs oraux, ou celles qui utilisent le patch ou l’anneau vaginal ont deux fois plus de risque d’avoir une grossesse non-désirée que celles utilisant un implant ou un stérilet. Autre point non négligeable : le stérilet apparaîtrait comme plutôt préventif du cancer du col de l’utérus.
Source : ANSM