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Contraception : le stérilet délaissé par les jeunes femmes

Publié le par Elodie-Elsy Moreau

A l’occasion de la Journée mondiale de la contraception qui se tient ce samedi 26 septembre, le laboratoire médical Bayer HealthCare dévoile une étude sur la contraception des 20-29 ans. Il apparaît qu’elles sont très peu nombreuses à opter pour le stérilet…

La Journée mondiale de la contraception se déroule ce samedi 26 septembre. A cette occasion, le laboratoire médical Bayer HealthCare a réalisé une étude auprès de 500 jeunes femmes âgées de 20 à 29 ans. Le but : les sensibiliser aux différents moyens de contraception, mais aussi sur l’importance de décider, en concertation avec leur médecin, à la méthode contraceptive qui leur convient le mieux.
Les résultats de cette recherche montrent que les femmes parlent assez librement de sexualité et de contraception avec leur gynécologue. En effet, 65 % des Françaises affirment être à l’aise pour parler de contraception avec leur médecin. Néanmoins, 12 % déclarent préférer en discuter avec un médecin femme. L’étude dévoile également qu’en France, le dispositif intra-utérin (DIU) n’est utilisé que par 5 % des jeunes femmes. Et pour cause, le corps médical propose rarement ce moyen de contraception aux plus jeunes. Près de 80 % des participantes ne se sont jamais vu proposer une méthode de contraception de longue durée par leur gynécologue. Or, 43 % optent pour le stérilet dès qu’on leur propose. « Près de la moitié des patientes sont prêtes à sauter le pas et à utiliser cette contraception longue durée pour avoir une plus grande assurance d’un mode de contraception qui peut s’oublier tout en étant efficace », précise le Dr Carole Maître, gynécologue et conseiller scientifique Bayer HealthCare. « Celles qui refusent sont très attachées au fait de contrôler leur contraception. (…) Or « dès que le DIU est retiré, la femme retrouve sa fertilité », ajoute le docteur.
Il faut dire que de nombreuses idées reçues persistent autour du DIU, parmi les plus fréquentes : une pose douloureuse, une gêne au cours des rapports sexuels ou encore des douleurs pelviennes. Bien souvent, ce sont les amis (24 %) ou encore les parents (17%) qui transmettent ces préjugés. Mais, les soignants aussi ! En effet, 17 % des 20-29 ans ont entendu de telles idées de la part de leur médecin. Selon le Dr Carole Maître, le corps médical « doit-être amené, par une formation continue, à prendre connaissance de toutes les recommandations actuelles ».

Source : Bayer

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