Selon une nouvelle étude britannique, le risque de mort subite serait 5 fois plus élevé en cas de co-sleeping. Le professeur Bob Carpenter, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et auteur principal de l’étude explique que "88% des décès qui surviennent lors du co-sleeping pourraient être évités si le bébé était couché sur le dos dans un lit adapté près de celui de ses parents. Les professionnels de santé doivent faire un nouveau rappel contre le co-sleeping, surtout pour les bébés de moins de 3 mois". Malgré les nombreux avertissements, cette pratique est en constante augmentation. Son principal danger : le risque de suffocation. Selon les chercheurs "les messages habituels avertissent que le co-sleeping est dangereux seulement si les parents fument, boivent de l’alcool ou prennent de la drogue, mais aussi s’ils sont très fatigués ou si le bébé est prématuré ou de faible poids". L’étude dénonce ces messages qui ne sensibilisent pas assez l’ensemble des parents, et insiste sur le fait que "la place la plus sûre pour le sommeil d’un bébé est un petit lit dans la chambre de ses parents pendant les 6 premiers mois".
Source : BMJ Open