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Cancer du col de l’utérus : vers un dépistage par test urinaire ?

Publié le par Chloé Margueritte

Des tests urinaires pourraient être tout aussi efficaces que les frottis pour dépister les papillomavirus humains (HPV), selon une étude britannique.

Finis les frottis ? Des tests urinaires permettant de dépister les papillomavirus humains, responsables entre autres du cancer du col de l’utérus, pourraient être une alternative aux frottis pratiqués régulièrement chez les femmes sexuellement actives, selon une étude britannique publiée dans la revue British Medical Journal. Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont comparé les résultats de 14 études (soit 1 442 femmes au total) sur l’efficacité des tests urinaires par rapport aux frottis traditionnellement pratiqués par les professionnels de santé. Résultat, le test urinaire a des résultats sensiblement similaires aux frottis. Par ailleurs, cette méthode dite « non-invasive » pourrait améliorer le dépistage chez les femmes qui rechignent à faire des frottis, parfois jugés désagréables, ou ne vont pas assez régulièrement consulter un gynécologue. Le dépistage est donc assez faible en France, tout comme la couverture vaccinale. C’est ce que révélait, en janvier 2014, une étude de l’Institut national du cancer selon laquelle 40 % des femmes ne réalisaient pas de frottis régulièrement. Pourtant, ce sont environ 80 % de femmes sexuellement actives qui seront atteintes par un papillomavirus humain pendant leur vie dont 10 à 20 % qui développeront une infection persistante pouvant entraîner un cancer du col de l’utérus. En France, environ 1 000 femmes en meurent chaque année.

Sources : et