On imagine souvent la grossesse comme un état de plénitude, l'accouchement comme le plus beau jour de sa vie, et la vie avec bébé comme idyllique... Il est rare que tout se passe exactement comme tel. Johanna Santana, une bloggeuse américaine, ne pensait pas se faire submerger par la culpabilité et l'anxiété après la naissance de son enfant, elle qui est plutôt de nature optimiste.
Tout de suite après la venue au monde de son fils, elle explique s'être sentie « accablée par la responsabilité et la peur face à ce petit être sans défense, dont la vie était entre ses mains. » A la peur panique de mort subite du nourrisson, s'est ajoutée des difficultés à allaiter, provoquant chez elle un grand sentiment de culpabilité. « Les défenseurs de l'allaitement répétaient que le lait en poudre n'était pas le meilleur choix, loin de là. Les groupes de soutien pro-allaitement clamaient sans cesse que toutes les femmes peuvent allaiter et que si je ne le faisais pas, j'étais une mère égoïste qui faisait du mal à son enfant. »
Une anxiété dévorante qui l'empêche de profiter des premiers instants avec son enfant. « Je repensais à l'épreuve qu'avait été la grossesse, à mon incapacité à accoucher par voie naturelle et à nourrir mon enfant. Je me rendais à l'évidence: je n'étais pas faite pour être mère. (…) J'étais sûre que le pire aller se produire d'une minute à l'autre. Je savais que ça détruirait mon mariage et que je ne m'en remettrais jamais. » Malheureuse, elle ne ressentait aucune, joie, seule « une oppression constante dans la poitrine. »
Mais aujourd'hui son fils à huit mois, il est en pleine santé, et Johanna Santana a arrêté de pleurer. Elle s'inquiète toujours beaucoup pour son enfant, mais tente de se raisonner. Un témoignage dans lequel beaucoup de jeunes mamans se reconnaîtront. Heureusement, ça passe. Découvrez ici l'intégralité de son message.