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Un bébé par semaine naît avec un syndrome d’alcoolisation fœtale

Publié le par Véronique Bertrand

La Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation fœtale aura lieu dimanche 9 septembre. L’occasion, pour Santé Publique France de publier, pour la première fois, une estimation des troubles causés par l’alcoolisation fœtale chez les nouveau-nés.

A partir du 9 septembre, et durant un mois, va voir lieu une campagne nationale d’information sur le fait que toute consommation d’alcool pendant la grossesse est susceptible de présenter un risque, d’où le principe de précaution « zéro alcool pendant la grossesse ».

Effectivement, boire de l’alcool pendant la grossesse est toxique pour le fœtus. Il peut souffrir de retard de croissance, d’atteintes du système nerveux central, de malformations… Le syndrome d’alcoolisation fœtale étant la forme la plus grave.

Les femmes enceintes boivent encore de l’alcool

Encore une femme enceinte sur dix déclare avoir consommé de l’alcool occasionnellement durant sa grossesse. Pourtant, 6 sur 10 disent avoir été informées des risques par le médecin ou la sage-femme. Or, la consommation d’alcool chez la femme enceinte représente la première cause de handicap mental non-génétique et d’inadaptation sociale de l’enfant.

Syndrome d’alcoolisation fœtale : combien d’enfants touchés ?

L’étude, menée par Santé Publique France, a permis de recenser entre 2006 et 2013 3 207 nouveau-nés, soit une naissance par jour, présentant une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale. 452 d’entre eux, soit une naissance par semaine, avaient un syndrome d’alcoolisation fœtale.

Quel message de prévention ?

La campagne de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale a un but pédagogique. Le message sera clair : « Parce qu’aujourd’hui personne ne peut affirmer qu’un seul verre soit sans risque pour le bébé : par précaution, zéro alcool pendant la grossesse. »

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