Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

SOS Préma dénonce le non-respect de la charte de l’enfant hospitalisé

Publié le par Véronique Bertrand

Cette dénonciation fait suite à l’appel d’une maman, séparée de son bébé né prématurément, au CHU Nord à Marseille.

C’est en 1988 que la France signe la Charte européenne des droits de l’enfant hospitalisé. Parmi les 10 articles que contient cette charte, l’article 2 stipule que « un enfant hospitalisé a le droit d’avoir ses parents ou leur substitut auprès de lui, jour et nuit, quel que soit son âge ou son état ». Quant à l’article 3, il dit ceci « on encouragera les parents à rester auprès de leur enfant et on leur offrira pour cela toutes æles facilités matérielles, sans que cela entraîne un supplément financier ou une perte de salaire. On informera les parents sur les règles de vie et les modes de faire, propres à chaque service, afin qu’ils participent activement aux soins de leur enfant. »

SOS Préma rappelle que les dernières études européennes montrent que la présence des parents améliore le développement de l’enfant et réduit son temps d’hospitalisation.

La prématurité insuffisamment prise en compte en France

En juin dernier, l’association SOS Préma a demandé au Président de la République, Emmanuel Macron, et à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, de les recevoir. L’association souhaitait les alerter sur ce problème de santé publique qui concerne, chaque année 60 000 nouveau-nés naissent prématurément et environ 100 000 pères et mères. Mais l’association n’a pas été reçue, faute de disponibilité sur les agendas du Président de la République et de la ministre de la Santé.

Des logements trop coûteux

L’association SOS Préma a enquêté suite à l’appel de détresse lancé par cette maman. Il est apparu que les studios coûtaient trop cher au CHU Nord de Marseille. La non-rentabilité de cette prestation a donc provoqué leur fermeture.

Quand les plus fragiles d’entre nous seront-ils respectés en France ?