Les sièges-auto testés ont été fabriqués entre janvier 2017 et février 2018 en Chine, au Canada et aux États-Unis. Ils sont donc récents. Les tests ont porté sur des échantillons de tissu et de mousse.
De nombreux retardateurs de flamme
Les tests ont fait ressortir la présence de retardateurs de flamme de remplacement. Ces derniers, bien qu’ils soient présentés comme des alternatives plus sûres, peuvent présenter des risques pour la santé des enfants. Ils les exposent notamment à des sources potentielles de produits chimiques.
Parmi les produits retrouvés, il y a des esthers phosphonates cycliques (PMMMP) à des niveaux supérieurs à ceux des ignifugeants classiques ; du phosphate de tris di-t-butylphénil (TDTBPP) et du diphényl phosphate de résorcine ; des éthers diphényliques polybromés (PBDE), du décabromodiphényléthane (DBDPE).
Des effets sur la santé
Ces retardateurs de flamme peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. Ils sont notamment connus pour engendrer des perturbations hormonales, des problèmes au niveau du développement du cerveau, des lésions au niveau du foie, des problèmes de thyroïde, voire des cancers. Or, les enfants sont beaucoup plus sensibles à ces effets pour deux raisons : leur petite taille et le fait qu’ils portent tout à la bouche.