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Semaine européenne de la Vaccination : l'importance de ce geste chez les nourrissons

Publié le par Alexandra Bresson

La Semaine européenne de la Vaccination est une initiative de l’Organisation mondiale de la santé pour faire prendre conscience de l’importance de la vaccination pour la santé. En France, l'édition 2018 sera placée sous le signe de la vaccination du nourrisson, dans le contexte de l’entrée en vigueur de l’extension des obligations vaccinales pour les moins de 2 ans.

Mettre l’accent sur la nécessité d’agir collectivement pour que chacun soit protégé des maladies à prévention vaccinale, tel est l'objectif de la Semaine européenne de la Vaccination, campagne annuelle créée par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS). Du 23 au 29 avril 2018, cette nouvelle édition mettra l’accent sur la vaccination de chaque enfant pour prévenir les maladies concernées et protéger leur vie. Si la région européenne continue de bénéficier d’une couverture vaccinale globale élevée chez ces derniers, les bienfaits des vaccins y sont inégalement répartis. Chiffre à l'appui : en 2016, 1 nourrisson de la région sur 15 n’a pas reçu son premier vaccin antirougeoleux, note le Bureau européen de l'agence.

« Lorsque tous les individus vaccinables d’une communauté ont été vaccinés, il ne reste pas assez de personnes vulnérables pour continuer à transmettre une maladie contagieuse. Ensemble, les vaccins protègent les plus vulnérables, dont les bébés. Toute personne mérite d’être vaccinée et partage la responsabilité sociale de protéger ceux qui ne peuvent se protéger eux-mêmes », ajoute-t-il. De telles lacunes dans la couverture ont en effet entraîné plusieurs flambées de maladies évitables dans la région. En France notamment, où le thème de cette année sera plus particulièrement la vaccination du nourrisson, une épidémie de rougeole sévit depuis le mois de novembre 2017.

Une couverture vaccinale insuffisante pour le vaccin ROR

Par ailleurs, alors que les couvertures vaccinales du nourrisson sont élevées pour les vaccinations obligatoires en 2017 (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) ou administrées avec des vaccins combinés, elles s'avèrent insuffisantes pour les vaccinations recommandées dans la deuxième année de vie. En 2017 par exemple, les couvertures vaccinales à l’âge de 2 ans contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (vaccin ROR deux doses) et le méningocoque C sont respectivement de 80 % et 73 %. « L’épidémie de rougeole rappelle combien une couverture vaccinale de 95% à 2 ans pour les deux doses de vaccin ROR est nécessaire pour interrompre la circulation du virus », souligne Santé Publique France.

Cette dernière a également mené une enquête à l'occasion de cet événement révélant que plus de trois Français sur quatre (78 %) se disent favorables à la vaccination en général (+3 points par rapport à 2016). Le sondage permet également d’observer une baisse des réticences vis-à-vis de trois vaccinations par rapport à 2016 : -1,8 point pour les vaccinations contre le virus de l’hépatite B, -1,3 point pour la vaccination contre la grippe et -0,9 point pour la vaccination contre les infections à Papillomavirus humains (HPV). A noter que depuis le 1er janvier 2018, huit vaccins ont été rendus obligatoires, dont celui de la coqueluche, en plus des trois vaccins qui l'étaient déjà depuis de plusieurs années.

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