Prématurité : les mesures préventives pour diminuer le risque de paralysie cérébrale

Publié le par Véronique Bertrand

On compte 1 500 enfants touchés par une paralysie cérébrale, dont la moitié sont des prématurés. Mais des mesures préventives existent pour diminuer ce risque. Voici lesquelles.

On estime qu’environ 60 000 bébésnaissent prématurément chaque année en France, soit avant 37 semaines d’aménorrhée. Quatre organes sont particulièrement touchés par la prématurité. Il s’agit du canal artériel, du tube digestif, des poumons et du cerveau. Fort heureusement, la grande majorité des prématurés ne conservera aucune séquelle de cette naissance arrivée trop tôt.

Concernant le cerveau, encore immature, des mesures peuvent être mises en place pour le protéger et limiter le risque de paralysie cérébrale.

Un cerveau particulièrement fragile la première année

Le cerveau du nouveau-né prématuréest particulièrement fragile sa première année de vie, car c’est durant cette période qu’a lieu la production de synapses entre les neurones. Que faut-il faire pour le protéger ? Avant tout, il faut limiter son stress durant son hospitalisation. Comment ? Voici les préconisations de la méthode Nidcap, importée des Etats-Unis et mises en place depuis de nombreuses années à Brest notamment. 

  • En limitant le plus possible le bruit.
  • En demandant au personnel hospitalier de se déplacer précautionneusement et en parlant à voix basse.
  • En adaptant les soins du nouveauné à son rythme à lui.
  • En associant les parents aux soins dès que possible.
  • En installant un lit pour que l’un des parents puisse rester dormir près de son enfant.
  • En instaurant le peau à peau, apaisant pour le bébé prématuré.
  • En tamisant la lumière et en recouvrant les couveuses d’un drap afin que l’enfant prématuré soit le plus possible dans la pénombre.
  • En poursuivant, après sa sortie de l’hôpital, des visites mensuelles durant la première année.