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Pollution à l’ozone : quels sont les risques et comment s'en protéger ?

Publié le par Hélène Bour

Avec la canicule, un pic de pollution ozone est actuellement en cours sur plusieurs régions de France. Quels risques pour la santé ? Quelles précautions prendre, notamment pour les enfants ? Le point.

Contrairement à la couche d’ozone, qui nous protège des rayons du soleil, la pollution à l’ozone est néfaste pour la santé. L’ozone est un polluant dit “secondaire”, car il se forme à partir d’autres polluants de l’air, tels que les oxydes d’azote émis par le trafic routier et les composés organiques volatils, ou COV. La chaleur est en outre un facteur d’aggravation de la pollution à l’ozone, c’est pourquoi les pics de pollution à l’ozone ont principalement lieu l’été, en période de forte chaleur, en absence de vent et de pluie.

Irritant et oxydant, l’ozone est un gaz qui peut entraîner des problèmes oculaires, des maux de tête, mais aussi des difficultés et complications respiratoires, notamment chez les personnes sensibles et asthmatiques. Des irritations des yeux, de la gorge, du nez, sont des symptômes assez fréquents en période de pic de pollution à l’ozone.

En attendant que cette pollution se dissipe, il est conseillé de ne pas pratiquer d’activité physique soutenue en extérieur (pas de compétition sportive), de limiter l’utilisation de sa voiture pour ne pas participer à l'aggravation du phénomène, et parce que ce mode de transport est davantage exposé.

Il est également conseillé aux personnes les plus fragiles, et notamment à celles présentant des pathologies respiratoires (asthme, BPCO…) de ne pas sortir aux heures les plus chaudes et ensoleillées de la journée, car la pollution à l’ozone y est plus importante.

Le site Airparif, qui analyse la qualité de l’air en Ile-de-France, conseille ainsi aux personnes sensibles :

  • de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire et/ou cardiaque ;
  • de privilégier des sorties plus brèves et demandant peu d’efforts ;
  • de prendre conseil auprès de son médecin pour savoir s’il faut ou non adapter son traitement.

Source : France Info

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