Agnès Buzyn, ministre de la Santé, vient d’annoncer que 98,6 % des enfants nés entre janvier et mai 2018 avaient reçu le vaccin hexavalent, qui protège contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de type B. Ce vaccin est administré à l’âge de 2 mois, puis à 4 mois et 11 mois. Son administration a augmenté de plus de 5 %.
Vaccins non obligatoires : plus d’enfants vaccinés également
Le passage de 3 vaccins obligatoires à 11 vaccins a eu d’autres effets bénéfiques. Il a permis de voir davantage d’enfants, pourtant nés avant le 1er janvier 2018, être davantage vaccinés. Et de voir aussi des enfants plus vaccinés avec des vaccins non obligatoires, comme celui contre les papillomavirus humains ou contre la grippesaisonnière.
Les parents étaient de plus en plus défiants par rapport aux vaccins et on constatait, quand même, une recrudescence de certaines maladies comme la rougeole, avec d’ailleurs, actuellement, une épidémie de plus d’une dizaine de cas dans une même école de Saint-Tropez. L’augmentation de la couverture vaccinale générale est une très bonne nouvelle. Elle prouve que les parents font de nouveau confiance aux vaccins pour protéger leurs enfants, mais aussi le reste de la population.