Les chercheurs de l’Observatoire national de la mort inattendue du nourrisson (OMIN) ont participé au 1erCongrèseuropéen sur ce sujet, organisé durant trois jours dans la ville de Montpellier (34). L’occasion pour une équipe de chercheurs de dévoiler un outil« uniqueaumonde ».
Première cause de mortalité infantile
Alors que chaque année en France, environ 350nourrissonssonttouchésparlamortsubitedunourrisson, selon 20 Minutes, elle est la première cause de mortalité chez les bébés. Selon l’Institut de veille sanitaire, elle se définit comme « toutdécèssurvenubrutalement chez un nourrisson que rien dans ses antécédents ne laissait prévoir ». En effet, si l’on en croit Anne Callarec, infirmière puéricultrice interviewée par Ouest France en 2018, « 90% des décès surviennent quandl'enfanta 6mois, mais que cela peut aussi se produire plus tôt, entre 2 et 4 mois ». Encore difficileàexpliquer et à comprendre, un observatoire de la mort inattendue du nourrisson a été créé en 2015 en France.
Un outil « unique au monde », l’OMIN
Depuis 2015, l’observatoire de la mort inattendue du nourrisson (OMIN), localisé au CHU de Nantes, recense et compile des donnéesépidémiologiques de toute la France pour aider à percer ce phénomène encore inexpliqué. Ce registre comporte également, depuis deux ans, une « biocollection », composée de 1 800 échantillons, tous stockés au centre de ressources biologiques de l’hôpital nantais. Un outil « unique au monde », qui devrait permettre d’intensifierlesrecherches, afin de faire baisser le nombre de décès.
Miser sur la prévention
Dans les années 90, une vaste campagnedeprévention avait réussi à faire dégringoler les décès en demandant aux parents de privilégier un couchage sûr : le bébé doit dormir dans une gigoteuse ou turbulette, impérativement sur le dos, dans un lit à barreaux, sans tour de lit ni couette, ni oreiller.