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L’île-de-France face à un regain alarmant de mortalité infantile

Publié le par Justine Charlet

Une étude de l’Observatoire régional de santé d’île-de-France met en lumière une tendance inquiétante : l’augmentation de la mortalité infantile dans la région.

Les nourrissons meurent plus en Île-de-France que dans les autres régions françaises. Selon le dernier rapport de l’Observatoire régional de la santé (ORS), la mortalité infantile a a augmenté dix fois plus vite en Île-de-France qu’à l’échelle nationale depuis 2012.

Plus d’un quart de l’ensemble des décès de nourrissons en France

D’après les statistiques, les décès infantiles franciliens représentent un peu plus d’un quart (25,2%) de l’ensemble des décès des nourrissons de moins d’un an à l’échelle de l’Hexagone. Sachant que, pour être plus précis, la majorité des décès infantiles survient durant la première semaine de vie (47,8%) : près de la moitié des enfants décédés avant l’âge de un an n’avait pas une semaine et un quart d’entre eux étaient âgés de moins de 24 heures. Deux autres régions métropolitaines connaissent un taux de mortalité infantile au-dessus de la moyenne nationale : le Centre-Val de Loire et le Grand-Est tandis que la Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Pays de la Loire ont un taux inférieure ou égal à 3/1000, selon l’étude. Si l’on zoome davantage sur les territoires, les départements de Seine-Saint-Denis, l’Indre-et-Loire, le Jura et le Lot ont des taux supérieur à 5 pour mille.

Des causes multifactorielles

Comment analyser l’augmentation de la mortalité infantile en Île-de-France ? Plusieurs facteurs semblent s’entremêler. La concentration de populations vulnérables semble être une première explication. L’Île-de-France est la région la plus peuplée de France, avec davantage de populations précaires qui ont des accès aux soins plus limités. D’autre part, la saturation du système de santé pourrait également expliquer une mauvaise prise en charge et donc des décès plus fréquents. Avec 12 millions d’habitants, les structures de santé sont souvent saturées. À noter aussi la hausse de l’âge des femmes à la maternité qui peut se traduire par un risque de mortalité néonatale accru. Enfin dernière explication, à l’intérieur même de la région francilienne, de fortes disparités en matière de soins entre les zones urbaines et rurales se font ressentir.

La France dans une situation alarmante

Si l’on prend l’échelle européenne, la France est dans une situation alarmante concernant ce sujet puisque la mortalité infantile y est supérieure à la moyenne européenne. En 2021, 2700 enfants de moins de un an sont morts en France, soit 3,7 décès pour 1000 enfants nés vivants. Pourtant, jusqu’il y a quinze ans, le taux de mortalité infantile était historiquement bas. Mais il a cessé de baisser avant d’augmenter entre 2014 et 2017.

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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