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Les œufs, des alliés de taille pour la croissance des enfants

Publié le par Alexandra Bresson

Des chercheurs affirment que la consommation d'œufs est conseillée pour réduire le risque de retard de croissance chez les enfants, après la diversification alimentaire. Un aliment qui présente l'avantage d'être abordable pour les pays en développement.

De 0 à 6 mois, le nourrisson se nourrit exclusivement de lait. C'est à partir du 6e mois que des aliments peuvent commencer à être intégrés progressivement : c'est ce qu'on appelle la diversification alimentaire, qui se poursuit graduellement jusqu'à l'âge de 3 ans. Ainsi, les fruits et les légumes peuvent être introduits dès le 6e mois. Au 7e mois pour les aliments riches en protéines, à savoir la viande, le poisson et les œufs. Des chercheurs recommandent de miser sur ces derniers pour favoriser un bon développement. Leur étude montre en effet qu'ils ont considérablement permis de réduire le retard de croissance chez les enfants qui participaient à une étude.

« Une source de nutrition viable »

Un effet beaucoup plus important que ce qui avait pu être montré dans les études précédentes. « Les œufs peuvent être abordables et facilement accessibles », a déclaré le Pr Lora Iannotti, l'auteur principal de l'étude, publiée dans la revue spécialisée Pediatrics. « Ils sont également une bonne source de nutriments pour la croissance et le développement chez les jeunes enfants. Ils ont le potentiel de contribuer à réduire le retard de croissance dans le monde. » Les chercheurs ont mené un essai chez des enfants âgés de 6 à 9 mois, assignés au hasard dans deux groupes : ceux du premier ont reçu un œuf par jour pendant six mois, et ceux du second, le groupe témoin, n'en ont pas reçu.

Tous les enfants ont été auscultés chaque semaine, et leurs courbes de croissance et de poids ont été mesurées avant et après l'expérience. Les résultats ont montré que chez les enfants du groupe « œufs », la prévalence de retard de croissance a été réduite de 47 %, et de 74 % en ce qui concerne une insuffisance pondérale. Enfin, ils avaient une consommation d'aliments sucrés moins importante que ceux du groupe témoin. « Notre étude a soigneusement surveillé les réactions allergiques aux œufs, mais aucun incident n'a été signalé pendant les visites hebdomadaires », ajoute le Pr le Pr Lora Iannotti. Celle-ci conclut : « Les œufs semblent être une source de nutrition viable et recommandée pour les enfants dans les pays en développement. »

 

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