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Le lien entre diversification alimentaire tardive chez l’enfant et allergies attesté, selon une étude

Publié le par Guillaume Botton

Selon une étude française, dévoilée le 27 juillet, il existe un risque plus important d’allergies chez l’adulte en cas de diversification alimentaire tardive chez l’enfant.

L’étude est d’importance et ses conclusions pourraient bien inciter davantage les parents à faire évoluer le mode d’alimentation de leurs tout-petits.

« Un surrisque d’allergie alimentaire lié au retard d’introduction des allergènes majeurs »

L’étude française Elfe a suivi depuis 2011 plus de 18 000 enfants, âgés de 2 mois à 5 ans et demi. Les travaux, publiés ce 27 juillet, démontrent en effet « un surrisque d’allergie alimentaire lié au retard d’introduction des allergènes majeurs », selon le communiqué de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), qui a dirigé l’étude. Ce retard de diversification pourrait expliquer qu’en France, plus d’une personne sur cinq souffre d’une maladie allergique.

Peu de parents suivent les recommandations

Car force est de constater que les parents ne suivent pas réellement les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), qui sont d’introduire progressivement divers aliments dans l’alimentation du bébé, dès ses 4 mois. En effet, selon cette étude, « seuls 62 % des enfants ont débuté la diversification alimentaire sur la période recommandée, soit entre 4 et 6 mois ».

L’étude détaille les aliments qui devraient être donnés à bébé à cette période, mais qui ne le sont pourtant que trop peu. Ainsi, chez « 1 enfant sur 10, au moins 2 allergènes majeurs, parmi lesquels les œufs, le poisson, le blé et les produits laitiers » font encore défaut à l’âge de 10 mois.

Résultat : « ces enfants ont un risque 2 fois plus élevé de développer une allergie alimentaire avant l’âge de 5 ans et demi, que ceux pour lesquels les allergènes sont introduits avant l’âge de 10 mois », précise l’Inrae.

Trop d’enfants de moins de 5 ans victimes d’allergie alimentaire

Déjà, en 2022, plusieurs données importantes sur les allergies alimentaires chez l’enfant avaient été révélées par l’étude Elfe :

  • Le lait, l’œuf, l’arachide, les fruits exotiques et les fruits à coque sont les allergènes les plus courants.
  • 5,94 % des enfants de moins de 5 ans et demi sont victimes d’allergie alimentaire.
  • 20 % des enfants avec une allergie alimentaire sont allergiques à plusieurs allergènes.
  • L’eczéma et la rhinite allergique vont majoritairement de pair avec les allergies alimentaires.

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Oui
il y a 3 mois
Une exposition aux écrans avant 3 ans aura un impact sur la santé de l'enfant. Elle entrave le développement cognitif et moteur de l'enfant, voire mêm...
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il y a 8 jours
Ce n'est pas tant l'écran le problème, mais l'absence d'autres stimulations bonnes pour le développement de l'enfant et une interdiction aussi simplis...
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