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Le bébé indien qui était né avec quatre jambes vient d’être opéré avec succès

Publié le par Frédérique Payen

Le bébé indien qui était né avec quatre jambes et deux pénis est prêt à rentrer chez lui après une opération réussie. Voici l’épilogue heureux d’une naissance peu ordinaire, qui avait eu lieu le 21 janvier dernier à Raichur, dans l’Etat indien du Karnataka.

 

Les médecins l’ont déclaré “apte au retour à la maison”. Une conclusion heureuse à une naissance complexe. Né avecquatre jambes et deux pénis, le petit garçon né le 21 janvier dernier a été opéré avec succès le 10 février par l’équipe de l’Institut de Sciences médicales de Vijayanagara (VIMS). Débarrassé de ses membres surnuméraires, il va pouvoir connaître une existence normale.

Dans un premier temps, les parents refusent l’opération

La grossesse s’était déroulée normalement, rapportait le “”. La naissance avait eu lieu à Raichur, dans l’Etat du Karnataka. Déjà parents d’une petite fille de 3 ans en bonne santé, Lalitamma, la maman de 23 ans, et Chennabasava, le père de 26 ans, avaient dans un premier temps refusé la chirurgie proposée par les médecins en vue de supprimer les membres surnuméraires. « Pour nous, notre enfant est un cadeau de Dieu », avait déclaré Lalitamma. Elle souhaitait le ramener chez eux et l’élever ainsi. « Nous sommes pauvres, et de toute façon, nous ne pouvons pas payer le traitement », avait-elle ajouté.

Devant l’insistance de l’équipe médicale et de son entourage, les parents ont finalement accepté l’intervention. Et l’équipe hospitalière a annoncé qu’elle réaliserait l’opération gracieusement.

Un cas de “jumeau parasite”

Ce bébé indien souffrait de polymélie (en grec, “membres surnuméraires”). Dans le cas de ce petit garçon, il s’agissait de membres issus d’un “jumeau parasite” : ce phénomène rare survient quand l’un des jumeaux stoppe sa croissance in utero, en début de grossesse, mais continue de développer certains membres ou organes qui se greffent sur le corps du jumeau survivant. Un cas forcément complexe, car les fœtus partagent alors souvent une structure commune (vaisseaux, organes…), et qui reste peu identifié dans des régions où l’échographie est peu pratiquée.