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L'allaitement réduirait le risque de mort subite du nourrisson

Publié le par Frédérique Payen

D’après une étude internationale, le risque de mort subite du nourrisson serait réduit par l'allaitement, même non exclusif, à condition que sa durée soit d'au moins 2 mois. Explications.

 

Les résultats d’une étude parue dans la revue “Pédiatrics” révèlent que l’allaitement d’au moins deux mois réduirait le risque de mort subite du nourrisson (MSN). Et ce, que l’allaitement soit partiel (c’est-à-dire avec l’ajout de biberons de lait premier âge), ou exclusif.

Une vaste étude

Les chercheurs de l’Université de médecine de Virginie ont analysé les cas rapportés par 8 études internationales, qui ont porté sur 2 259 cas de MSN, et sur 6 894 bébés témoins en bonne santé. Les résultats de cette étude indiquent que plus les enfants sont allaités longtemps, plus le risque de MSN diminue. En revanche, c’est seulement à partir de deux mois que cet effet protecteur agit. Cette étude est la première à indiquer cette durée minimale. 

Un rôle salvateur sur le sommeil et l’immunité

Même si les effets de l’allaitement ne sont pas encore tous expliqués, les scientifiques avancent qu’il jouerait un rôle bénéfique sur les cycles du sommeil du nourrisson, et doperait son immunité.

Des arguments à mettre en faveur d’un allaitement plus généralisé, comme le prône l’Organisation Mondiale de la Santé, avec un objectif de plus la moitié des bébés allaités exclusivement jusqu’à leurs 6 mois en 2025. 

Source : Futura

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