Une étude a été menée par des chercheurs du Boston Children’s hospital aux Etats-Unis. Ils ont étudié 7 paires de jumeaux monozygotes durant toute la grossesse et jusqu’à la naissance.
Un transport de l’oxygène plus lent
Jusqu’à présent, le retard de croissance in utero était attribué à des facteurs génétiques, un tabagisme durant la grossesse, ou à une mauvaise nutrition maternelle.
Les chercheurs ont utilisé, pour l’étude une technique non invasive d’IRM (Blood-Oxygenation-Level-Dependent-BOLD). Grâce à elle, ils se sont aperçus qu’un transport plus lent de l’oxygène de la mère vers le bébé à travers le placenta entraînait une croissance plus lente.
Ce ralentissement de la croissance ne porte pas que sur le poids et la taille, elle a également une influence sur le cerveau et le foie, plus petits eux aussi.
Un test prénatal
Cette découverte va permettre de mettre au point un test prénatal destiné à détecter les futures mères à risque placentaire, afin de pouvoir améliorer la santé des mères et de leurs bébés.