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« Je suis né d'une PMA » : Gabriel Attal partage son émotion et des photos d'enfance après l'adoption de la loi bioéthique

Publié le par Mathilde Saez

Alors que la PMA pour toutes vient d'être définitivement adoptée à l'Assemblée, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a fait part de son expérience personnelle.

Promise depuis plusieurs années, la PMA pour toutes est enfin adoptée. Cette loi ouvre la possibilité à toutes les femmes, y compris célibataires ou homosexuelles, à avoir recours à la procréation médicalement assistée. Une avancée qui a provoqué chez Gabriel Attal une émotion toute particulière. Sur Instagram, le porte-parole du gouvernement a partagé trois photos intimes de son enfance, accompagnée d'un long texte dans lequel il évoque son expérience personnelle. Gabriel Attal est en effet un enfant né d'une PMA.

"Je suis né d’une PMA. Il n'y a là rien d'exceptionnel : c'est le cas d'un enfant sur 30 dans notre pays", commence-t-il à écrire. "Mais au moment où le Parlement vient d’adopter définitivement la PMA pour toutes, je voulais partager avec vous ma conviction, mon émotion et ma fierté. Ma conviction, c’est que ce droit nouveau, qui n’enlève rien à personne, ne produira qu’une chose : de l’amour. Personne ne s’engage dans un parcours de PMA sans aimer profondément un enfant avant même que celui-ci ne naisse. Je n’aurais pas pu rêver meilleure famille ni recevoir davantage d’amour que celui que mes parents m’ont donné. Qui peut sérieusement croire qu’il en sera autrement pour les enfants qui naîtront grâce à cette loi, sauf à considérer qu’il y aurait un amour moins légitime que l’autre ? Qui peut fermer les yeux sur le vécu de millions d’enfants déjà élevés dans des familles homoparentales ou monoparentales et qui témoignent d’un amour infini ?"

Gabriel Attal, que l'on découvre bébé dans les bras de sa maman et de son papa, partage ainsi son émotion de voir ce droit, qui a permis "à (sa) famille de se construire", désormais ouvert à "des millions d’autres familles, qui en étaient jusqu’ici injustement privées". 

Ce projet de loi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a été validé sous les applaudissements des députés par 326 voix pour, 115 contre et 42 abstentions, par-delà les clivages partisans, au terme de quelque 500 heures de débats parlementaires.

 

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